Vous êtes ici :   Accueil   >   À la une   >   Mauvaise nouvelle pour les propriétaires : cette mise aux normes obligatoire peut coûter une fortune

Mauvaise nouvelle pour les propriétaires : cette mise aux normes obligatoire peut coûter une fortune

Certains propriétaires vont devoir obligatoirement assumer certaines dépenses. Par chance, des dispositifs existent pour les soutenir.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Devenir propriétaire apporte des avantages pour les Français. C’est un investissement patrimonial qui apporte une certaine sécurité financière, en plus d’une épargne automatique. Ils ont la liberté de le louer, de le revendre ou de le transmettre. Chaque mois, le loyer ne s’envole pas dans les poches d’une tierce personne.

Mais être propriétaire, c’est aussi devoir se tenir au courant de la loi et de ses évolutions. Pour ceux qui louent les biens leur appartenant, il faut noter l’importance que prend le DPE, le diagnostic de performance énergétique. Alors que le gouvernement fait la chasse aux passoires thermiques, il durcit les règles. À la clé, de nombreux Français devront assumer des coûts supplémentaires.

Le DPE, un outil obligatoire pour les propriétaires

La mise en place du DPE remonte à l’année 2006. En quelques années, ce dernier s’est imposé comme un outil de taille dans la politique énergétique et environnementale de la France. Le but est de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. 

Lors de sa création, le gouvernement réalise qu’il doit faire face à un problème de taille. En effet, le DPE permet de mettre en lumière les passoires thermiques, ces logements qui obtiennent les plus mauvaises notes (F et G).

À voir Propriétaires : mauvaise nouvelle, cette nouvelle obligation à ne pas rater, l’amende est de 150 €

En 2023, d’après actu-environnement, nous pouvions en compter 6,6 millions. Cela correspond à 17,8 % du parc immobilier. Le DPE permet d’identifier ces logements et de faire en sorte d’améliorer leur note.

Les objectifs du gouvernement sont ambitieux et se réalisent peu à peu. Au 1ᵉʳ janvier 2024, 4,2 millions de logements en France obtenaient encore une mauvaise note (source : helio.com). Les propriétaires suivent donc les directives de l’État et font les travaux nécessaires. Mais cela n’est pas sans coût.

Des échéances qui approchent pour les propriétaires

Si certains font ces travaux pour le bien-être des locataires et pour améliorer la plus-value, d’autres tardent à les réaliser. C’est pourquoi le gouvernement durcit les règles. En effet, depuis 2023, les propriétaires d’un logement classé G ne peuvent plus le louer.

En 2028, ce seront les logements classés F qui les rejoindront dans l’interdiction. Enfin, il faudra attendre 2034 pour les logements qui obtiennent un E. 

Les propriétaires qui souhaitent améliorer la note de leur logement n’ont pas énormément de solutions. Ils doivent en effet passer obligatoirement par des travaux. Par exemple, une mauvaise isolation des murs représente jusqu’à 25 % des déperditions (selon EDF). 

À voir Mauvaise nouvelle pour ces propriétaires : cette taxe explose cette année, voici de combien sera la hausse

Les propriétaires doivent donc se tourner vers des travaux. Et pour les aider, le gouvernement propose des soutiens financiers intéressants.

Financer les travaux pour améliorer le DPE 

Les travaux pour améliorer la note sont nombreux : isolation thermique, remplacement des systèmes de chauffage, amélioration de la ventilation… Ce sont des investissements nécessaires pour éviter l’interdiction de mise en location et préserver la valeur du bien.

D’après le site architecteo.com, une rénovation énergétique complète coûte entre 200 euros et 450 euros le mètre carré. Le montant des travaux augmente si les propriétaires visent la meilleure note possible.

Or, ils ne peuvent pas se permettre une dépense pareille. Heureusement, ils peuvent se tourner vers des dispositifs qui les aident à financer les travaux. Parmi eux, MaPrimeRénov‘.

Si ces rénovations représentent un coût important pour les propriétaires, elles permettent aussi de réduire les factures énergétiques, de bénéficier d’aides financières comme MaPrimeRénov’. En 2025, pour les ménages les plus modestes, le taux de financement peut atteindre 90 %.

Vous aimez ? Partagez !