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Pour se déplacer, les êtres humains ne manquent pas de solutions. Entre la voiture, le train ou encore l’avion, ils peuvent se tourner vers l’option la plus intéressante. Pour les longues distances, c’est bien le transport des airs qui tire son épingle du jeu.
Certes, de nombreuses personnes souffrent d’une phobie à son sujet. En effet, d’après time.com, la phobie de l’avion (ou aviophobie) touche entre 2,5 % et 6,5 % de la population mondiale. Pour autant, les appareils volants font quand même le plein de passagers. En moyenne, plus de 113 000 vols commerciaux ont lieu à travers le monde chaque jour (oag.com).
L’avion va-t-il bientôt disparaître ?
Il existe une statistique qui doit, logiquement, rassurer les phobiques. L’avion reste aujourd’hui le moyen de transport le plus sûr au monde. Selon le National Safety Concil, les risques de mourir dans un accident de voiture sont de 1 sur 93. Pour un vol commercial en avion, les statistiques sont de 1 sur 9 821.
Pour autant, les phobiques ne changent pas forcément d’avis. Ils craignent notamment les turbulences. Dans l’immense majorité des cas, elles ne sont aucunement dangereuses. Pour autant, elles rendent effectivement les trajets moins confortables.
Or, le changement climatique pourrait freiner à l’avenir le succès des avions. D’après une étude publiée par National Georgraphic, les turbulences devraient être encore plus nombreuses dans les années à venir. Outre le manque de confort, les vols seraient donc potentiellement plus dangereux.
Un projet du futur
Ces informations poussent certaines personnes à envisager, déjà, la fin de l’avion. Pour le faire oublier, de nouvelles innovations doivent obligatoirement voir le jour. C’est là qu’intervient Elon Musk, le milliardaire, qui veut mettre en place un projet révolutionnaire. Il imagine effectivement un tunnel sous-marin pour relier Londres à New York.
Le fondateur de SpaceX et Tesla envisage un système basé sur la technologie du vide, inspiré de son concept d’Hyperloop. Selon lui, ce tunnel sous-marin permettrait de relier les deux continents en moins d’une heure. En avion, il faut sept heures pour aller d’un bout à l’autre.
Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Elon Musk détaille son ambition : en supprimant presque toute résistance de l’air, les capsules de transport pourraient atteindre des vitesses vertigineuses (4 828 km/h).
Ce principe repose sur un tube hermétiquement fermé, dans lequel les véhicules se déplaceraient avec un minimum de frottements. De quoi leur permettre d’atteindre une vitesse bien supérieure à celle des avions.
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Ce projet peut-il vraiment voir le jour ?
L’échec d’Hyperloop nous invite à la prudence. En effet, le milliardaire n’en est pas à son premier projet avorté. Et si cette nouvelle idée promet le meilleur, elle doit évidemment faire face à de sérieux défis. Pour commencer, son coût, estimé à au moins vingt milliards de dollars.
En outre, l’impact écologique est tout aussi préoccupant. La construction d’un tunnel sous-marin transatlantique nécessiterait des travaux titanesques. Or, ces derniers sont évidemment susceptibles de perturber les écosystèmes marins.
Or, quitte à remplacer les avions, autant trouver une alternative qui protège notre planète. Pas une option qui l’abîme plus encore. Reste à savoir si Elon Musk fera de ce projet une réalité. En attendant, les hommes semblent, encore et toujours, lutter contre le temps qui passe. Aujourd’hui, même l’avion apparaît comme trop lent.