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Leclerc dans la tourmente : l’enseigne accusée d’une grosse arnaque, les clients sont furieux

Le journaliste Olivier Dauvers met en avant une anomalie dans les prix d'un article chez Leclerc. Il plonge l'enseigne dans la tourmente.

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L’enseigne Leclerc fait face à un scandale dont elle se serait bien passée. Populaire du fait des prix bas qu’elle propose, l’enseigne se retrouve sous le feu des critiques. À l’origine, une constatation d’Olivier Dauvers, journaliste spécialisé dans la consommation.

Pour les clients, cela ressemble fortement à une arnaque. Mais pourquoi l’enseigne se retrouve-t-elle dans cette situation si inconfortable ? Sur Nuit France, nous vous proposons de revenir sur l’origine du scandale.

Leclerc : une différence de prix qui interroge 

Sur Youtube, RTL ou X (ancien Twitter), le journaliste Oliviers Dauvers partage d’étranges trouvailles. Dans une vidéo en date du 1ᵉʳ février, nous le retrouvons dans un magasin de l’enseigne Leclerc (à Vitrolles, pour être précis).

En sa qualité de journaliste, Olivier Dauvers analyse les articles et compare les prix. C’est là qu’il constate une anomalie. Il s’adresse directement, ironiquement, au service-client de l’enseigne Leclerc. Il espère obtenir une réponse.

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En effet, il partage sa surprise concernant les prix du shampoing Ultra-Doux de Garnier. Les clients peuvent s’offrir le petit format contre 2,58 euros l’unité. Cela revient donc à 8,60 euros le litre. Le grand format, de son côté, est à 5,52 euros. En revanche, le prix au litre est plus cher, puisqu’il est de 9,20 euros.

Surprise également du côté de l’éco-recharge. Cette dernière doit, en toute logique, être l’option la plus économique. Or, elle coûte 11,44 euros le litre. Pour Olivier Dauvers, la situation se résume ainsi : plus c’est gros, plus c’est cher.

Leclerc : une politique de prix bas

Cette annonce contraste évidemment avec l’image de Leclerc. Pour les consommateurs, c’est une enseigne qui tient à les protéger contre la hausse des prix. Il y a quelques petites semaines, Michel-Édouard Leclerc indiquait à quel point les négociations avec les industriels étaient difficiles.

Il reprochait notamment à certaines marques de maintenir des tarifs exorbitants. Et ce, alors qu’aucune justification économique ne lui semblait valable. Le président de l’enseigne ne comprenait pas ces prix, d’autant plus qu’il constatait que la forte inflation est désormais derrière nous.

Cette prise de parole tombait bien pour montrer que Leclerc se place du côté des consommateurs. Car, si les industriels gonflent les prix, les distributeurs doivent en faire de même. À la fin, ce sont donc les clients qui en paient les pots cassés.

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Ces prix sur le shampoing sont donc surprenants et ne correspondent pas aux promesses d’une enseigne très populaire en France.

Une enseigne qui réussit à convaincre les Français

En 2024, le groupe Leclerc enregistrait un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros. La crise économique lui réussit donc, avec une hausse de 10,3 % par rapport à 2023 (source : letelegramme.fr).

Ce montant impressionnant permet à Leclerc de conserver sa place de leader sur le marché de la grande distribution. Sa part de marché représente 24,1 % en 2024. Leclerc fait donc mieux que Carrefour, qui arrive à la deuxième place avec une part de marché de 20,6 %.

Les deux enseignes réussissent notamment à convaincre les consommateurs grâce à leurs propres marques. Ces dernières proposent des tarifs plus attractifs et permettent de lutter plus facilement contre l’inflation.

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