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Grâce au système AdBlue, les automobilistes qui conduisent des véhicules diesel modernes émettent moins d’oxydes d’azote. De ce fait, ils participent bien moins à la pollution atmosphérique. En 2025, vingt ans après son invention, le système est obligatoire en France.
Cette solution aqueuse (32,5 % d’urée et 67,5 % d’eau déminéralisée) est certes très utile. Pour autant, elle ne fait pas l’unanimité du côté des automobilistes. Certains prennent le risque de recevoir une lourde amende en désactivant le système. En effet, ils regrettent les pannes fréquentes qu’ils subissent. Mais aujourd’hui, nous avons une bonne nouvelle.
Des remboursements pour les automobilistes
Les nombreuses pannes des automobilistes n’échappent pas à la Commission européenne. Suite à son intervention, le groupe Stellantis est dans l’obligation d’étendre son programme d’indemnisation. Ce dernier visait uniquement, à l’origine, l’Italie. Désormais, ce sont tous les automobilistes de l’UE qui peuvent en profiter.
Alors, Stellantis met en place une prise en charge exceptionnelle pour les véhicules diesel produits entre janvier 2014 et août 2020. Ce programme offre une couverture qui va jusqu’à huit ans après la date de fabrication du véhicule.
En cas de problème, la prise en charge est totale si le véhicule a moins de cinq ans et ne dépasse pas 150 000 km. Elle est partielle pour les véhicules plus anciens et varie de 30 % à 90 % selon le kilométrage.
Enfin, tous les automobilistes profiteront d’un forfait main-d’œuvre. Ce dernier est relatif, puisqu’il n’est que de 30 euros. Il permet cependant de couvrir environ 20 % des frais moyens par réparation.
Quid des anciennes réparations ?
Ce sont les automobilistes qui ont déjà fait des réparations coûteuses qui perdent leur sourire. Mais pas de panique. En effet, ce dispositif est rétroactif. Autrement dit, si vous avez engagé des réparations (depuis janvier 2021), il faut déposer une demande.
Vous pouvez obtenir un remboursement sur la plateforme en vous rendant à cette adresse : stellantis-support.com. L’indemnisation dépendra ensuite de l’âge et du kilométrage du véhicule. En outre, la bonne nouvelle ne s’arrête pas là.
En effet, si une nouvelle défaillance survient dans les 24 mois ou 50 000 km suivant la première réparation, Stellantis s’engage à couvrir 100 % des frais, pièces et main-d’œuvre comprises. De quoi soulager les automobilistes.
Vers une meilleure prise en charge par les constructeurs ?
Cette initiative pourrait ne pas être sans conséquence. Elle fait suite, notamment, à la pression des associations de consommateurs et des instances européennes. Elle pourrait, de ce fait, faire jurisprudence. À l’avenir, les autres constructeurs pourraient prendre des mesures semblables.
En France, l’UFC-Que Choisir se réjouit de l’avancée du dossier, elle qui est engagée depuis 2022. L’association « se félicite d’avoir été entendue par la Commission« . Cependant, elle prévient les automobilistes.
Cette décision remonte en effet au mois de décembre 2024. La patience est donc de mise. « Ce n’est peut-être pas la peine de se précipiter chez son concessionnaire habituel, car beaucoup ne sont probablement pas encore informés des nouvelles modalités. »
C’est en tout cas une victoire pour tous les automobilistes qui, soucieux de respecter la planète, se retrouvaient à assumer de lourdes charges financières. Ces problèmes financiers appartiennent désormais au passé.
