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Lorsque les Français passent leur permis de conduire, ils se doivent de connaître les règles à respecter. Entre les limites, les priorités et les interdictions à connaître, les informations sont nombreuses. D’autant plus qu’une autre obligation concerne les automobilistes.
En effet, ils doivent suivre les évolutions de la loi pour être certains de ne pas l’enfreindre. Chaque année, diverses réformes et évolutions peuvent voir le jour. Et si, dans les premiers temps, la pédagogie est de mise, les amendes finissent par tomber. Pour les éviter, il faut s’assurer de rentrer dans le cadre et de ne jamais en sortir.
Les automobilistes font face à leurs responsabilités écologiques
Cela ne vous échappe pas, la planète n’est pas au meilleur de sa forme. La pollution de l’air est désormais un enjeu de santé publique. Non seulement elle est mauvaise pour la planète, mais elle a également des conséquences néfastes pour les humains. Les enfants, notamment, sont très vulnérables, selon une étude de Greenpeace en date de l’année 2024.
Malheureusement, la France ne fait pas office de bon élève. Selon les normes de l’Union européenne et de l’OMS, le seuil annuel à ne pas dépasser concernant les émissions de dioxyde d’azote est de 40 µg/m³. Or, la France dépasse régulièrement ces seuils, notamment dans les zones urbaines.
Les automobilistes sont l’une des principales sources de ces émissions (avec les activités industrielles et l’aviation, notamment). Les autorités savent qu’il faut agir urgemment. C’est pour cela qu’elles lancent un dispositif qui, s’il ne fait pas l’unanimité, se révèle précieux pour l’écologie.
Un dispositif obligatoire en 2025
Afin de limiter l’impact environnemental des moteurs diesel, les autorités imposent l’utilisation systématique d’AdBlue. Cet additif s’équipe du système de réduction catalytique sélective (SCR). Il se compose d’eau déminéralisée et d’urée.
Son fonctionnement est relativement simple. L’AdBlue réagit chimiquement avec les oxydes d’azote et les transforme en vapeur d’eau et en azote inoffensif. Une belle avancée, donc, qui permet aux automobilistes de moins polluer.
En 2025, les automobilistes doivent ajouter 15 litres d’AdBlue tous les 10 000 kilomètres sous peine de ne pas passer le contrôle technique.
Le non-respect de cette mesure pourrait non seulement entraîner une interdiction de circulation, mais aussi des réparations coûteuses en cas de panne du système. Des réparations dont le coût peut atteindre jusqu’à 3 000 euros.
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Les autorités font la chasse aux fraudes
Face à ces nouvelles contraintes, certains automobilistes cherchent à contourner la réglementation. Pour cela, ils veulent supprimer électroniquement le système AdBlue de leur véhicule.
Mais aujourd’hui, cette manipulation n’échappe plus aux autorités. De nouveaux équipements de détection permettent aux techniciens de la réparer au moment du contrôle technique. De ce fait, le contrôle technique ne se valide pas, et les automobilistes prennent le risque de recevoir une amende.
Si les automobilistes ne sont pas convaincus par ce système, ce n’est pas parce qu’ils refusent de moins polluer. Le système SCR est sujet à certaines défaillances. Les pannes sont nombreuses et les conducteurs veulent donc les éviter. Cependant, ils prennent le risque de recevoir une amende qui peut atteindre 7 500 euros.