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À en croire les chiffres de planetoscope.com, un Français consomme en moyenne 170 pots de yaourts par an. Cela représente plus de 21 kilos par personne chaque année. Ce succès, forcément, intéresse les experts de l’UFC-Que Choisir.
Comme toujours, l’association se place du côté des consommateurs. Elle tient à s’assurer que les fabricants respectent leurs attentes, mais également la loi. Or, comme vous allez le constater, ce n’est pas toujours le cas. Alors que les offres en yaourts se diversifient, faut-il croire les arguments marketing ? Faut-il, pire encore, croire qu’un yaourt en est vraiment un juste parce que la marque nous l’indique ?
L’UFC-Que Choisir vous met en garde contre ces yaourts
Avant toute chose, sachez que l’UFC-Que Choisir connaît ses dossiers. L’association sait parfaitement quelles sont les réglementations que doivent respecter les fabricants. Elle connaît sur le bout des doigts les ajouts problématiques, des additifs aux conservateurs dont les consommateurs se passeraient bien.
Plus étonnant, c’est l’eau qui pose un problème à l’UFC-Que Choisir. En effet, pour qu’un produit soit un véritable yaourt, il doit contenir au maximum 5 % d’eau. Mais, d’après l’étude de l’UFC-Que Choisir, certaines références présentent 13 % à 18 % d’eau. C’est notamment le cas pour l’entreprise Olga qui commercialise les marques Vrai et La Bergerie. Les yaourts bio au lait de brebis n’en sont pas vraiment.
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L’UFC-Que Choisir pointe du doigt l’aspect nutritionnel de ces yaourts. Ils contiennent moins de protéines et plus d’acides gras saturés.
Comment bien choisir ses yaourts en supermarché ?
Pour éviter les pièges marketing et choisir les produits les plus sains, une vérification de votre part s’impose. Pour l’UFC-Que Choisir, après étude, cela ne fait aucun doute, « les vrais yaourts de brebis, fabriqués à partir de 100 % de lait (bio ou non) partiellement écrémé, sont bien plus recommandables« . Tournez-vous donc vers des références qui ne diluent pas le lait dans l’eau.
D’autres réflexes doivent devenir les vôtres. Nous vous invitons à lire la liste des ingrédients et à fuir les colorants ou encore les arômes artificiels. D’un point de vue nutritionnel, les yaourts riches en protéines sont les plus intéressants. Un produit doit contenir au moins 8 à 10 grammes de protéines par 245 grammes, selon wellwisp.com.
Pour vous aider lorsque vous ête au rayon des produits laitiers, l’UFC-Que Choisir vous donne les bons conseils. L’association vous présente les avantages et les inconvénients des différentes références.
Le bilan de l’UFC-Que Choisir
Les experts de l’association vous conseillent d’acheter des yaourts, eux qui ne présentent aucun inconvénient majeur (à condition de bien choisir, évidemment). Mais les petits-suisses sont également intéressants, notamment pour leur apport en protéines. En revanche, ils n’ont pas les mêmes vertus pour le microbiote.
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Du côté des desserts végétaux, l’UFC-Que choisir reconnaît certaines qualités. Parmi elles, l’apport en protéines ainsi qu’une structure et un goût qui changent. En revanche, notez que ces produits n’apportent aucun calcium, à moins qu’il n’ait été ajouté.
Quid du skyr, le produit qui se présente comme le plus intéressant du point de vue des protéines ? L’UFC-Que Choisir met les choses au clair. « Soutenu par un marketing conséquent, le skyr s’est imposé alors qu’il n’est pas forcément meilleur. Il est bien plus cher (4 à 9 €/kg contre 1,50 à 4 €/kg pour les yaourts et fromages blancs) et contient parfois beaucoup d’additifs peu recommandables« .
Source : UFC-Que Choisir
