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Alors que les Français font face à la crise, ils voient l’inflation s’en prendre à leur pouvoir d’achat. Pour ne pas se retrouver à découvert sans pour autant se restreindre, ils optent pour le commerce en ligne. Les promotions sont nombreuses, mais l’UFC-Que Choisir les met en garde.
L’association pointe du doigt les articles disponibles sur l’application Temu. Cette dernière rencontre un grand succès en France. Et pour cause, les prix que propose la plateforme donnent sacrément envie. Mais l’UFC-Que Choisir ne tourne pas autour du pot. En effet, elle prévient les consommateurs contre les pratiques commerciales et les produits dangereux.
L’UFC-Que Choisir pointe du doigt Temu
L’idée n’est pas de blâmer les consommateurs. Ils vivent depuis cinq ans avec une inflation galopante. Les voir se tourner vers les options les plus avantageuses n’est pas une surprise. Pour autant, l’UFC-Que Choisir regrette, avant les produits dangereux, des problèmes de transparence. Pire encore, Temu manque au respect des règles du commerce en ligne.
Les pratiques illégales que met en avant l’UFC-Que Choisir sont nombreuses. Jugez plutôt : « interfaces manipulatrices, absence de contrôle des vendeurs tiers, algorithmes opaques, protection insuffisante des mineurs ».
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Face à ce constat, l’association dépose une plainte auprès de l’Arcom. Elle souhaite que des poursuites s’engagent contre Temu pour « non-respect du règlement européen sur les services numériques (DSA, pour Digital Services Act). »
Malheureusement pour Temu, ce n’est pas le seul problème. En effet, l’association s’en prend aussi à la qualité des produits.
Des produits dangereux ?
L’UFC-Que Choisir accuse Temu de vendre des produits dangereux aux consommateurs. Elle appuie ses accusations en se basant sur les analyses de plusieurs associations européennes. Ces dernières, qui nous viennent du Danemark ou encore d’Italie, se concentrent notamment sur les jouets pour enfants, les appareils électroménagers ou encore les produits cosmétiques.
Or, les résultats sont préoccupants. En effet, ces produits représentent un danger pour les consommateurs. Parmi les anomalies, certains jouets présentent de petites pièces susceptibles de se détacher et d’entraîner un risque d’étouffement pour les jeunes enfants.
L’UFC-Que Choisir ajoute que les problèmes ne sont pas des cas isolés. Ils représentent effectivement une majorité des produits des études. « Sur les 214 produits testés, pas moins de 81 % ne respectent pas la législation en vigueur et ne devraient donc pas être commercialisés en Europe. Un chiffre effarant ! »
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L’UFC-Que Choisir réclame des mesures immédiates
Face à ces constats alarmants, l’UFC-Que Choisir exige que ces produits ne puissent plus entrer sur le marché français. L’association en appelle donc aux autorités françaises et européennes.
Pour protéger efficacement les consommateurs, l’association estime que la simple application des réglementations ne suffit pas. Elle plaide donc pour un renforcement des contrôles douaniers. Cela permettrait ainsi de limiter la circulation de ces produits dangereux.
« Les autorités douanières doivent disposer des ressources nécessaires pour mener des contrôles efficaces et empêcher l’entrée de produits dangereux en France. La vente de produits mettant en danger la santé et la sécurité des consommateurs doit cesser immédiatement. »
Le commerce en ligne ne peut pas s’émanciper des règles de vente. L’UFC-Que Choisir veut veiller à ce que Temu ne puisse pas agir de la sorte en toute impunité. Comme toujours, l’association se place ainsi du côté des consommateurs.
Source : UFC-Que Choisir