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Les voitures-radars se multiplient en France. Et leur fonctionnement a besoin d’un conducteur au volant. Le salaire est plutôt intéressant pour les automobilistes. En plus, le secteur continue à recruter, car ces radars doivent circuler en tout temps sur les routes.
Une réforme mal accueillie par les automobilistes
Cela fait des années que les voitures radars côtoient les routes françaises. Mais en 2025, les règles vont durcir pour les automobilistes. En effet, dans quelques semaines, de nouveaux véhicules vont débarquer dans plus de régions. Et ce, avec de nouvelles infractions dans le viseur.
Ces radars, gérés par des sociétés privées, vont désormais apparaître sur les routes de l’Auvergne-Rhône-Alpes. Et ils sont déjà présents en Bretagne, Bourgogne–Franche-Comté, Normandie, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, dans le Grand Est, et dans les Pays de la Loire. Le déploiement se fera au printemps, avec 126 nouveaux véhicules.
Un nouveau métier pour les automobilistes
Deux voitures-radars se démarquent en France. Certaines roulent en mode automatisé, tandis que d’autres ont un conducteur.
Au début, les radars étaient conduits par des forces de l’ordre, police ou gendarmerie. Pourtant, en 2018, l’État a décidé d’externaliser le service. En effet, il a confié l’exploitation de ces véhicules à des privés. Ces entreprises recrutent aujourd’hui des salariés pour les conduire. Qu’implique alors cette mission ?
Que ce soit clair : les automobilistes embauchés ne contrôlent pas le radar. Ils vont juste conduire en suivant un itinéraire défini.
Quels profils recherchent les recruteurs ?
En 2020, le ministère de l’Intérieur révèle auprès du Sénat que ce poste ne réclame que 5 h 30 de travail par jour. L’objectif ? Parcourir la région à bord d’un véhicule avec un « équipement mobile de terrain », autrement dit, un radar embarqué.
Par contre, ces voitures vont sillonner nos routes, sans interruption. Il y aura donc des shifts de jour comme de nuit, en semaine comme en week-end. Elles seront aussi présentes les jours fériés.
Les recruteurs ont besoin de profils ayant déjà une expérience dans la conduite. La sécurité et le maintien de l’ordre sont aussi une qualité que les automobilistes qui postulent doivent avoir. Si vous détenez une carte professionnelle délivrée par le Conseil national des activités privées de sécurité, votre dossier aura plus de chance d’être retenu.
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Le salaire des automobilistes recrutés
Place maintenant au salaire ! Rien de transparent sur la grille tarifaire, mais Mobican nous donne un aperçu de ce que les automobilistes peuvent toucher.
Cette société, qui recrute à Rouen, Reims, Orléans, Epinal et Nogent, propose un salaire de 1 850 euros brut par mois. Les salariés gagnent aussi une prime de 250 euros brut par mois. Sans les impôts, la somme tombe à 1 618 euros par mois.
Selon une étude réalisée par la Ligue de défense des conducteurs, rapportée par L’Internaute, le salaire moyen se situait à 1 429 euros net à l’époque en 2021. L’évolution salariale est de moins de 10 % en quatre ans. Le salaire moyen actuel tombe ainsi dans les 1 600 euros net par mois. Avec 5 h 30 de travail par jour, cette offre est donc intéressante pour les automobilistes.
Jusque là, Mobican n’a pourtant donné plus de précisions sur la durée du travail. Mais elle verse aussi des indemnités repas aux conducteurs.