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Les automobilistes de l’Union européenne ont la chance de pouvoir emprunter les routes de tous les pays de l’union politico-économique. Ce sont 27 États (depuis 2023) qui suppriment les contrôles aux frontières. De quoi faciliter la circulation des conducteurs, leur permis de conduire étant valide partout.
Cependant, si l’UE tend à l’uniformisation des règles, les pays conservent des spécificités. Autrement dit, le Code de la route en France n’est pas le même en Allemagne ou en Espagne. Les règles sont relativement proches, certes. Pour autant, certaines subtilités doivent arriver aux oreilles des automobilistes. Sinon, de lourdes sanctions peuvent les viser.
Le Code de la route évolue et diffère d’un pays à l’autre
Comme nous l’indique la dissertation ‘Comment l’Union européenne parvient-elle, à travers ses textes, à une harmonisation des droits nationaux et à une unification du droit ?‘ (disponible sur doc-du-juriste.com), l’UE ambitionne de réunir ses États sous une législation commune.
En attendant la mise en place globale de cette ambition, des divergences subsistent. C’est notamment le cas du Code de la route qui diffère d’un pays à l’autre. À ce sujet, les limitations de vitesse en sont un bon exemple.
Nous pouvons citer l’Allemagne, qui ne donne aucune limite aux automobilistes sur certaines portions d’autoroutes. Une règle qui n’existe aucunement en France. En métropole, les conducteurs ne peuvent jamais dépasser les 130 km/h. En Espagne, les autorités donnent comme limite à ne pas franchir 120 km/h. Ce sont donc des pays voisins qui n’appliquent pas les mêmes règles.
Les automobilistes, avant de voyager dans un autre pays, doivent donc s’assurer de connaître le Code de la route local. À ce sujet, les règles en Espagne évoluent rapidement.
Respecter cette règle pour conserver son permis de conduire
Grâce aux informations de Linternaute.com, nous apprenons que le Code de la route en Espagne évolue grandement depuis quelques années. Les autorités veulent surtout réduire le nombre d’accidents à cause de l’alcool. Tout comme en France, c’est un fléau sur les routes.
Les chiffres donnent raison au gouvernement espagnol. Effectivement, près d’un tiers des décès sur les routes espagnoles en 2024 (soit 1 107 morts) étaient liés à l’alcool ou à d’autres substances illicites. De quoi pousser vers une évolution drastique des règles.
Auparavant, la limite légale d’alcoolémie en Espagne était de 0,5 gramme par litre de sang, comme en France. Mais attention, une réforme de l’article 20 du Code de la route vient abaisser ce seuil à 0,2 g/L pour tous les automobilistes.
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Dans les faits, un verre de vin suffit à atteindre la limite. Autrement dit, il ne faut plus boire une goutte avant de prendre le volant. Sinon, attention aux sanctions. D’après les informations d’equinoxemagazine.fr, le taux pour les jeunes conducteurs évolue également. Il passe effectivement de 0,3 g/L à 0,15 g/L.
De lourdes sanctions pour les automobilistes
En Espagne, les automobilistes qui prennent le volant avec un taux d’alcool entre 0,5 et 1,2 g/L écopent d’une amende de 500 euros. De plus, ils perdent quatre points sur leur permis de conduire. La sanction est encore plus forte au-delà d’1,2 g/L. En effet, dans ce cas, les autorités les punissent avec une amende de 1 000 euros et un retrait de six points.
Avec l’entrée en vigueur du nouveau seuil de 0,2 g/L, le nombre de verbalisations risque d’exploser. C’est pourquoi les automobilistes doivent s’intéresser à ce changement. L’Espagne veut suivre le chemin de l’UE. Cette dernière veut qu’il n’y ait plus aucun mort sur les routes avant 2050. Une ambition de taille qui ne peut se réaliser qu’avec des changements drastiques.
