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L’inflation et la hausse des prix ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte lorsque nous abordons la question du pouvoir d’achat des Français. Nous ne devons effectivement pas oublier de mettre en avant les taxes et l’imposition.
Chaque année, les citoyens participent aux financements de l’État par le biais de ces paiements. En règle générale, plus ils gagnent, plus ils participent. Il existe évidemment des leviers pour limiter l’imposition. Mais il ne fait pas oublier que la réglementation évolue selon la volonté. À ce sujet, et cela ne vous échappe sans doute pas, le gouvernement de François Bayrou est à la recherche de nouvelles recettes.
Taxe : le gouvernement veut gagner de l’argent
La France est en crise. Les finances sont catastrophiques, du propre aveu du précédent Premier ministre, Michel Bayrou. Ce dernier proposait un budget trop austère, il laisse la place à François Bayrou après une motion de censure. Mais ce dernier continue sur la même lancée, à savoir maximiser les recettes tout en limitant les dépenses.
Cela passe, entre autres, par des coupes massives dans le budget de certains ministères. Sans parler, évidemment, d’autres mesures riches en polémiques. Dernièrement, ce n’était pas une taxe qui faisait parler, mais un changement fiscal qui vise les autoentrepreneurs.
Effectivement, dans son budget, le gouvernement prévoit d’abaisser le seuil de TVA à 25 000 euros contre 37 500 actuellement pour les prestations de services (et 85 000 euros pour la vente de marchandises). Face à la polémique, le gouvernement annonce suspendre la réforme.
Une taxe discrète qui pénalise les Français
Aujourd’hui, nous voulons mettre en avant une taxe qui existe depuis plus d’un mois. En effet, elle concerne plus de trois millions de Français depuis le 1ᵉʳ janvier 2025. Les personnes qui emploient des travailleurs à domicile doivent effectivement se soumettre à une nouvelle contribution.
Le secteur de l’emploi à domicile représente environ 1,2 million de professionnels, comme le souligne Linternaute.fr. Ces personnes ne touchent pas un revenu comme dans le salariat. Ils perçoivent une rémunération via des dispositifs spécifiques comme le Cesu, Pajemploi ou ASAP. Ces derniers automatisent la gestion administrative et le prélèvement des cotisations sur le compte des employeurs.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, une nouvelle cotisation s’ajoute à ces formalités. Cette taxe vise à financer l’accès à la médecine du travail pour les employés à domicile, un droit dont ils ne bénéficiaient pas jusqu’à présent.
Une perte de pouvoir d’achat pour ces Français
Cette taxe s’élève à 2,7 % du salaire brut, avec un plafond fixé à 5 euros par mois. Ainsi, l’impact maximal pour un employeur atteindra 60 euros par an. Toutefois, notons une compensation. En effet, ils pourront l’intégrer dans le calcul du crédit d’impôt. De ce fait, cela leur permet de réduire la dépense réelle à 30 euros par an après déduction fiscale.
À voir Cette taxe que ces contribuables ne doivent pas oublier de payer avant la fin de l’année
L’objectif de cette nouvelle mesure est d’améliorer la protection des salariés du secteur. Grâce à la médecine du travail, les employés à domicile auront accès à un meilleur suivi médical. In fine, le but est d’améliorer les conditions de travail dans un secteur souvent précaire.
Alors, certes, cette taxe représente une dépense supplémentaire pour les employeurs. Notons cependant qu’elle est surtout une avancée en matière de sécurité et de prévention pour les travailleurs à domicile.