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La quête d’une eau plus saine continue en France. Les contrôles s’intensifient, et les protecteurs des consommateurs sont à l’affût de la moindre anomalie pour alerter. Les experts ont tant recommandé l’eau du robinet à la place des eaux en bouteille. Pourtant, cette eau n’est pas aussi saine qu’il paraît.
L’eau du robinet est impropre à la consommation dans plusieurs communes. Une centaine d’élus réunis ont même envoyé un manifeste à l’AFP. Ils pointent du doigt certaines pratiques causant cette pollution.
La fausse bonne idée sur l’eau du robinet
Les eaux en bouteille seraient nocives pour la santé. En effet, de nombreuses marques vendues en supermarché sont dangereuses. La raison ? Des traces de polluants chimiques, mais aussi des microplastiques polluent ces eaux minérales en qui nous avons tant confiance. D’où cette idée de boire l’eau du robinet au lieu des eaux en bouteilles.
Pourtant, cette recommandation perd tout son sens. Alors que de nombreux ménages sont convaincus qu’ils boivent et utilisent la bonne eau, d’autres études viennent tout chambouler. L’eau du robinet serait aussi dangereuse pour la santé.
Qu’est-ce qui explique ce danger ? Selon les révélations de TF1 Info, les risques viennent du captage d’eau potable. Les enquêtes ont dévoilé la présence de différents polluants dans l’eau du robinet qui finissent dans nos foyers.
140 élus ont réagi face au danger
Plus de 140 élus de Loire-Atlantique ont témoigné leur inquiétude par rapport à la qualité de l’eau du robinet en France. Accompagnées des membres du bureau d’Atlantic’eau (Syndicat qui approvisionne le département en eau potable), ces élus de divers partis politiques ont alors signé un manifeste. Ils ont envoyé ce document à l’AFP le vendredi 7 février, rapporte TF1 Info.
Selon les participants, la France fait face à une « urgence de santé publique ». Il faut donc à tout prix renforcer la qualité de l’eau du robinet.
Les produits phytosanitaires pour protéger les cultures sont dans la ligne de mire de cette demande. Les élus souhaitent à ce que le gouvernement interdise l’utilisation de ces produits dans les airs de captages d’eau potable.
Dans leur manifeste, les élus de Loire-Atlantique évoquent quelques pollutions les plus préoccupantes. Ils citent par exemple les nitrates et les pesticides, notamment le S-métolachlore et le chlorothalonil. Ce sont en effet deux substances suspectées d’être cancérogènes.
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Leurs niveaux dépassent régulièrement les seuils autorisés. « Les dépassements de limite interpellent autant que ceux concernant les nitrates », expliquent-ils.
Pour de l’eau de robinet plus clean
Jean-Claude Raux, député écologiste, se dit inquiet de la situation. Pour lui, la France a besoin d’une « prise de conscience collective », ce que l’homme politique espère en tout cas.
Sandrine Josso, députée MoDem invite aussi tous les politiques à participer à ce combat commun. Comme il l’a expliqué à l’AFP, dans « beaucoup d’endroits, le thermomètre de la santé environnementale est dans le rouge ».
Le manifeste ne se contente pas d’accuser les origines de cette pollution de l’eau du robinet. Il avance aussi des solutions ; c’est de résoudre le problème à la source. Au lieu de dépenser en tentant de dépolluer l’eau, le mieux serait de changer de stratégie.
Ils proposent donc d’orienter les dépenses vers l’accompagnement des agriculteurs. Ils pourront par exemple être orientés vers des pratiques plus respectueuses des ressources en eau. Ce serait la solution à long terme face à cette contamination de l’eau du robinet.
Source : TF1 Info
