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Cette très mauvaise nouvelle pour le barème des impôts en 2025

Le nouveau barème des impôts 2025 a finalement été tranché. Le taux révélé va grandement pénaliser certains contribuables.

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Les contribuables espéraient une revalorisation plus favorable du barème de l’impôt sur le revenu pour 2025. Pourtant, la réalité s’annonce moins avantageuse. Après de longues discussions en commission mixte paritaire, députés et sénateurs ont tranché. Résultat ? Une hausse de l’impôt pour certains foyers et des économies non négligeables pour l’État.

Selon MoneyVox, cette correction de dernière minute entraîne une modification des seuils d’imposition. Explications.

Une indexation des impôts revue à la baisse

Chaque année, le barème progressif de l’impôt sur le revenu évolue afin d’atténuer les effets de l’inflation. Cette adaptation vise à empêcher que des contribuables voient leur imposition augmenter. Pourquoi ? Parce que leurs revenus évoluent simplement au même rythme que les prix.

En octobre 2024, le gouvernement tablait sur une inflation hors tabac de 1,9 %. Il avait donc prévu une indexation des tranches à 2 % dans son projet de loi de finances. Mais selon les données définitives de l’Insee publiées en janvier 2025, l’inflation réelle s’élève finalement à 1,8 %. Le texte final du budget a changé en conséquence, comme le confirme MoneyVox.

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Cette modification peut sembler minime, mais elle représente plusieurs millions d’euros d’impôts supplémentaires à l’échelle nationale. Concrètement, cela signifie que certains foyers verront leur facture fiscale alourdie par rapport aux prévisions initiales.

Quel est le nouveau barème des impôts en 2025 ?

Avec cette indexation à 1,8 %, le barème de l’impôt sur le revenu évolue légèrement. Selon les calculs de MoneyVox, les revenus annuels inférieurs à 11 497 € restent exonérés d’impôt. Au-delà de ce seuil, la première tranche, allant jusqu’à 29 315 €, est soumise à un taux de 11 %.

Ensuite, les revenus compris entre 29 315 € et 83 823 € sont imposés à hauteur de 30 %. Pour la tranche suivante, qui s’étend de 83 823 € à 180 294 €, le taux grimpe à 41 %. Enfin, les contribuables dont les revenus dépassent 180 294 € verront s’appliquer un taux maximal de 45 %.

Impôts et quotient familial : un ajustement modeste

Autre paramètre impacté par cette revalorisation : le quotient familial, qui permet de réduire l’impôt en fonction du nombre de parts fiscales dans un foyer. Pour 2025, son plafond d’avantage fiscal passera de 1 759 € à 1 791 € par demi-part supplémentaire, soit une augmentation de 32 €.

Si cette hausse reste modeste, elle permet néanmoins d’éviter une augmentation trop brutale de l’impôt pour les familles. Comme le souligne MoneyVox, ce mécanisme reste essentiel pour garantir une fiscalité plus équilibrée, notamment pour les ménages avec enfants.

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Une indexation qui évite le pire, mais qui déçoit

Si cette décision peut sembler technique, elle a un impact concret sur les contribuables. En effet, sans cette revalorisation du barème, 619 000 personnes non imposables en 2024 auraient basculé dans l’impôt en 2025, selon MoneyVox. Ce mécanisme d’indexation leur permet donc d’éviter une mauvaise surprise.

Cependant, pour d’autres foyers, cette correction tardive représente une déception. Ils s’attendaient à une augmentation plus généreuse des seuils, ce qui aurait permis de limiter leur impôt. Cette correction de dernière minute entraîne donc un léger surplus d’impôt pour certains contribuables. Notamment ceux qui se situent à la frontière entre deux tranches.

Pour l’État, cette décision permet de réduire le manque à gagner fiscal, tout en maintenant une certaine progressivité de l’impôt. Reste à savoir si cela suffira à calmer les contribuables, déjà soumis à une forte pression fiscale et à un contexte économique tendu.

Source : MoneyVox

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