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Mauvaise nouvelle pour les automobilistes. En effet, le mois de janvier se termine pour accueillir le mois de février. Mais ce dernier s’accompagne d’évolutions tarifaires qui vont directement avoir un impact sur leurs finances.
Entre les mauvaises nouvelles, une bonne. Cependant, elle ne concernera pas l’ensemble des automobilistes, mais seulement une poignée. Sur Nuit France, nous savons qu’il est essentiel de s’organiser pour protéger son budget. Alors, découvrez les changements à venir dès le mois de février pour mieux vous y préparer.
Les automobilistes face aux tarifs autoroutiers
Comme chaque année, les tarifs des péages autoroutiers connaissent une révision à la hausse à compter du 1ᵉʳ février 2025. Heureusement (si nous pouvons le dire ainsi), cette augmentation est relative. En effet, en moyenne, les prix augmenteront de 0,92 %.
Cependant, les variations selon les sociétés gestionnaires ne sont pas les mêmes. Quand VINCI Autoroutes augmente ses prix de 0,77 %, SPAN les augmente de 1,14 %. Le ministère de la Transition écologique, comme le soulignent nos confrères d’Actu.fr, préfère se féliciter d’une hausse si relative.
« Cette évolution est la plus faible depuis 2021 et sensiblement inférieure à l’inflation hors tabac pendant la période de référence concernée (octobre 2023 à octobre 2024) qui est de 1,1 % ».
Changer sa carte grise va coûter cher
L’année 2025 marque également une augmentation du prix du cheval fiscal. Cette unité de mesure est très importante pour les automobilistes. En effet, elle permet de calculer la taxe régionale sur les véhicules immatriculés en France. Le tarif du cheval fiscal varie selon les régions et les départements.
Or, depuis janvier 2025, nous notons une augmentation dans plusieurs coins de France. La hausse est même parfois spectaculaire. En Normandie, le cheval fiscal a augmenté de 30,4 %. Il est de 60 euros, contre 46 euros auparavant. Comme le souligne carte-grise.org, cela signifie que l’immatriculation d’un véhicule en Normandie coûte plus cher cette année.
C’est aussi le cas en Corse, en Nouvelle-Aquitaine, en PACA et dans le Centre-Val de Loire. À partir de février 2025, les automobilistes du Grand-Est, de la Réunion et de la Bretagne noteront également des hausses.
Électricité : une bonne nouvelle pour les voitures électriques
Enfin, une bonne nouvelle vient tempérer ces hausses : les tarifs réglementés de l’électricité enregistrent une baisse moyenne de 15 % dès le 1ᵉʳ février 2025. C’est une première depuis dix ans, selon Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).
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Pour les automobilistes au volant d’un véhicule électrique, cette diminution représente une opportunité d’alléger le coût des recharges à domicile. Mais cette bonne nouvelle ne concerne qu’une faible portion des automobilistes en France.
En effet, les voitures électriques ne représentent que 2 à 3 % du parc automobile total. Pour ces conducteurs, la nouvelle est excellente. Mais elle ne fait pas oublier les hausses dont nous venons de parler. Encore, en 2025, les finances des automobilistes seront difficiles à gérer. D’autant plus que, depuis janvier 2025, les assurances augmentent également leur tarif.
Effectivement, d’après lesfurets.com, la hausse du prix des assurances est comprise entre 4 et 6 %. Un autre coup dur pour les automobilistes. Si l’inflation ralentit sa course, équilibrer le budget n’en reste pas moins une gymnastique difficile.
