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Il n’est pas rare que les automobilistes enfreignent la loi sans même le réaliser. Ils pensent respecter les règles, mais ils se trompent lourdement en réalité. Ils peuvent, alors, se retrouver avec une amende à payer. Une mauvaise surprise qu’ils peuvent éviter en ayant une meilleure connaissance des règles.
Il n’y a effectivement aucun secret. Si les automobilistes ne veulent pas se retrouver avec une amende sur le dos, le respect des règles est indispensable. Malheureusement pour eux, la méconnaissance du Code de la route ne leur permet pas de passer entre les mailles du filet. Les forces de l’ordre, elles, connaissent la loi sur le bout des doigts. Et elles n’hésitent pas à agir lorsque cela est nécessaire.
Les automobilistes ont une fâcheuse habitude
Pendant un embouteillage, si un autre conducteur ou un piéton les énerve, par perte de patience, nombreuses sont les occasions qui poussent les automobilistes à utiliser leur klaxon. Après tout, si ce dernier est si accessible, c’est pour être utilisé, n’est-ce pas ? Vous vous en doutez, la loi est plus subtile que cela.
Le klaxon sur les voitures existe depuis la fin du 19ᵉ siècle. Nous devons son invention à l’Américain Miller Reese Hutchison, en 1908. Le nom vient du mot grec « klazo« , qui signifie « hurler« . Tout est donc dans le nom, puisque le klaxon est un dispositif sonore. Le son, fort et distinctif, lui permet de se faire entendre même dans des conditions bruyantes.
Malheureusement, le bruit du klaxon peut rapidement devenir une source de stress sur la route, en particulier lorsque certains automobilistes l’utilisent à tout-va dans des situations où il n’a aucune utilité.
Effectivement, beaucoup de conducteurs semblent oublier que cet avertisseur n’a pas vocation à exprimer l’agacement ou l’impatience. Son usage abusif est une infraction et peut donner lieu à des sanctions. Rappelons donc ce que prévoit la réglementation pour éviter toute mauvaise surprise.
Que dit le Code de la route sur l’utilisation du klaxon ?
Les articles R416-1, R416-2 et R416-3 du Code de la route précisent clairement les conditions d’utilisation du klaxon, qui diffèrent selon l’environnement. Ainsi, comme le souligne le site Service-public, son usage est très limité en agglomération.
En effet, les automobilistes peuvent uniquement l’utiliser dans les situations de danger immédiat. Il doit servir à alerter les autres usagers d’un risque nécessitant une réaction rapide, comme un piéton surgissant sur la chaussée ou un véhicule effectuant une manœuvre dangereuse.
Outre cette situation, les possibilités sont un peu plus vastes hors agglomération. Par exemple, sur une route de campagne, les automobilistes peuvent l’utiliser pour signaler leur présence. Par exemple, avant un virage serré avec une faible visibilité, le klaxon est très utile.
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Notons enfin une distinction entre le jour et la nuit. Lorsque le soleil se couche, l’usage est encore plus restreint pour les automobilistes. En effet, ils doivent privilégier les appels de phares et ne recourir au klaxon qu’en cas de nécessité absolue.
Amendes et sanctions en cas de non-respect
Le Code de la route interdit les comportements agressifs au volant, et le recours au klaxon pour manifester son mécontentement entre dans cette catégorie. Klaxonner un conducteur qu’ils jugent trop lent ou exprimer son irritation peut être sanctionné par une contravention de 2ᵉ classe.
Cela représente une amende de 35 euros. Si les automobilistes tardent à la payer, une majoration s’applique. Alors, l’amende passe à 75 euros. Notons que l’usage abusif, lui, peut conduire à une amende de 150 euros.
Bien que les contrôles sur l’usage abusif du klaxon soient relativement rares, les automobilistes ont tout intérêt à respecter cette réglementation. Il faut dire que la loi n’est pas la seule raison qui doit les pousser à ce strict respect. Effectivement, le klaxon participe aux nuisances sonores. Or, ces dernières participent à égratigner le bien-être des conducteurs et des riverains.
Source : Service-public
