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Le permis de conduire à points, tel que nous le connaissons, existe depuis 1989. Le mécanisme est très simple. Un conducteur peut avoir au maximum douze points. À chaque infraction, il subit une déduction proportionnelle selon la gravité de la faute.
Ainsi, un comportement peut le faire perdre trois points, quand un autre, plus grave, conduit à une perte de six points. Mais depuis le mois de juillet 2023, les autorités optent pour la sévérité. Ainsi, certaines infractions peuvent faire perdre aux automobilistes huit points. Dans quelle situation une telle perte peut-elle survenir ?
Le fonctionnement du permis de conduire à points
Contrairement à d’autres pays, la France adopte un système où chaque conducteur débute avec un capital de 12 points (ou 6 points pour les nouveaux titulaires dans le cadre d’un permis probatoire). À chaque infraction au Code de la route, une pénalité en points s’applique, en fonction de la gravité de l’infraction.
Les conducteurs connaissent les infractions qui réduisent leur nombre de points sur le permis de conduire. Parmi elles, les excès de vitesse ou encore l’usage du téléphone au volant. Ces pertes de points visent à rappeler aux conducteurs l’importance de respecter les règles pour garantir leur sécurité et celle des autres usagers.
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Vous vous en doutez, les pertes de points ne sont pas sans conséquences. Effectivement, le jour où un conducteur se retrouve avec zéro point, alors il perd son permis de conduire. Pour gagner des points, il doit attendre ou suivre des stages pour en récupérer.
Un durcissement des sanctions pour les infractions graves
Dans une volonté de renforcer la sécurité routière et de réduire les accidents, le gouvernement opte pour la sévérité. Les conducteurs, d’après lui, respecteraient plus facilement les règles si les sanctions sont dissuasives. Alors, depuis juillet 2023, une mesure prévoit la perte de huit points en cas d’infractions commises simultanément, contre six points auparavant.
Une des infractions les plus sévèrement réprimées concerne la conduite sous l’effet conjoint d’alcool et de stupéfiants, un délit aux conséquences dramatiques. Les sanctions pour ce type de comportement n’incluent pas uniquement une perte de huit points sur le permis de conduire.
En cas d’arrestation, les forces de l’ordre procèdent immédiatement au retrait et à la suspension du permis de conduire. S’ensuit un passage devant le Tribunal correctionnel.
Une réforme pour sensibiliser et responsabiliser
Ce durcissement des règles s’inscrit dans une démarche globale visant à réduire le nombre de victimes sur les routes françaises. En ciblant les infractions les plus graves, le gouvernement entend renforcer la dissuasion et rappeler que certains comportements sont inacceptables.
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Pour les conducteurs, cette réforme est un rappel important : adopter une conduite responsable est non seulement une question de sécurité personnelle, mais également un impératif collectif. Ainsi, en prenant conscience des sanctions encourues, chacun peut contribuer à rendre les routes plus sûres.
Si le permis de conduire est encore valide pour la vie en France, il faut, pour le conserver, ne pas enfreindre la loi. Si vous ne le faites pas pour les autres, faites-le pour vous. D’autant plus que la conduite sans permis de conduire entraîne également des sanctions. Par exemple, l’amende peut atteindre 15 000 euros.
