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En 2025, l’électricité devient un enjeu majeur pour les consommateurs. Avec une réforme des heures creuses, les fournisseurs souhaitent à la fois optimiser la consommation d’énergie et accélérer la transition écologique. Ce changement promet des économies significatives pour les abonnés, tout en alignant la consommation sur les besoins énergétiques du pays.
Une réforme de la consommation d’électricité
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une baisse des tarifs réglementés de vente (TRV) de 14 %. Ce changement va s’appliquer dès février 2025.
La mesure impactera plus de 22 millions de foyers et d’entreprises. Cependant, les abonnés de certaines offres, comme Tempo d’EDF, resteront continuer à jongler avec les jours bleus, blancs et rouges.
Cette année, les heures creuses vont aussi connaître des changements. Pour que les foyers bénéficient de la nouvelle organisation des heures creuses, cette mesure représente une véritable opportunité.
L’idée est de déplacer une partie de la consommation vers des plages horaires à tarif réduit. Cela va ainsi permettre de limiter la pression sur le réseau pendant les pics de demande en électricité. En parallèle, la réforme va contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, une étape essentielle dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce qui change pour les heures creuses
Traditionnellement concentrées pendant la nuit, les heures creuses évoluent. Cette nouvelle répartition d’usage de l’électricité s’appuie sur une meilleure intégration des énergies renouvelables.
Par exemple, en zone urbaine, les créneaux débuteront désormais à 21 h et se termineront à 5 h. C’est légèrement plus tôt qu’auparavant. Dans les zones périurbaines et rurales, les plages s’étendront entre 14 h et 17 h, puis entre 23 h et 6 h.
Lors des journées marquées par une forte production solaire, d’autres horaires s’ajouteront, entre 13 h et 16 h ainsi qu’entre 22 h et 5 h. Ce modèle vise à aligner les moments de consommation sur les pics de production d’énergie photovoltaïque, notamment la dépendance aux énergies fossiles.
Certaines régions adaptent néanmoins leur gestion de l’électricité selon leurs spécificités. En Bretagne, par exemple, les heures creuses se concentreront sur une plage unique de 21 h à 5 h, profitant de son fort potentiel éolien.
L’Occitanie, avec son ensoleillement généreux, privilégiera des horaires répartis entre 13 h et 16 h et 22 h à 5 h. La Nouvelle-Aquitaine, qui combine énergies solaire et éolienne, ajustera ses créneaux pour englober l’après-midi et la nuit.
Une transition énergétique à portée de tous
Ces nouvelles plages horaires invitent les consommateurs à repenser leur utilisation de l’électricité. En reprogrammant les appareils électroménagers, il devient possible d’exploiter pleinement les avantages de ces créneaux à tarif réduit. Il faut également investir dans des gestionnaires d’énergie intelligents
Ce remaniement des heures creuses ne se limite pas à une simple baisse de facture. Il s’inscrit dans une démarche plus vaste, visant à accélérer la transition énergétique. Il va aussi réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
Avec une meilleure synchronisation entre production renouvelable et consommation, l’électricité devient un levier puissant. L’objectif est d’atteindre une société neutre en carbone d’ici 2050.
En 2025, l’électricité ne se contente plus d’éclairer nos foyers. Elle éclaire aussi la voie vers un avenir plus durable, où chaque geste compte pour économiser et préserver la planète.
