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En possédant une voiture, certaines responsabilités s’imposent. Souscrire une assurance auto en fait partie, mais au-delà d’une obligation légale, c’est une véritable protection contre de nombreux imprévus. En plus, les automobilistes ne sont pas à l’abri des escroqueries. Et certaines fraudes particulièrement rusées visent directement leur portefeuille.
Un bouclier pour les automobilistes
L’assurance automobile, souvent perçue comme une contrainte, joue pourtant un rôle crucial dans la sécurité des automobilistes. Elle couvre les frais en cas d’accident, de dégâts matériels ou corporels, et protège même contre les litiges. Rouler sans assurance, en plus d’être interdit, expose à des risques financiers considérables.
En cas de collision ou d’accrochage, l’assurance agit aussi comme un intermédiaire pour évaluer les dommages. Elle va régler les indemnisations et limiter les conflits entre les conducteurs. Mais ce n’est pas tout : elle offre également un filet de sécurité face à certaines arnaques.
Des escrocs tentent souvent d’exploiter l’ignorance ou la panique des automobilistes, comme c’est le cas avec l’arnaque au rétroviseur. Si chaque conducteur connaissait l’importance de suivre les procédures d’assurance, ces fraudes auraient beaucoup moins d’impact.
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Une arnaque qui piège les automobilistes
Les forces de l’ordre mettent en lumière une escroquerie bien rodée qui cible les conducteurs peu méfiants. Dans ce scénario, l’escroc accuse l’automobiliste d’avoir cassé le rétroviseur de sa voiture.
La gendarmerie de la Creuse a ainsi tiré la sonnette d’alarme à travers une publication sur Facebook. Les internautes ont même témoigné en être victimes. « Cela m’est arrivé sur Limoges, heureusement que j’avais déjà eu l’information, il faut faire passer l’information », écrit notamment une automobiliste.
Ces escroqueries, bien que signalées sur ce département, ne connaissent aucune limite géographique et peuvent se produire n’importe où en France.
Comment se déroule l’arnaque ?
En général, la scène se déroule sur une route peu fréquentée ou un parking, là où les témoins sont rares. « Cette arnaque consiste à faire croire à la victime qu’elle a cassé le rétroviseur de la voiture de l’escroc », précise la gendarmerie.
Avec un air pressé et parfois menaçant, l’escroc demande un dédommagement immédiat, souvent en espèces. Il prétexte même vouloir éviter un passage par les assurances. Son objectif est clair : profiter de l’effet de surprise pour extorquer de l’argent.
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Cependant, un détail important échappe parfois aux victimes : aucun impact réel n’a eu lieu. Ces fraudeurs misent sur la culpabilité et la peur des automobilistes. En effet, ces derniers préfèrent souvent payer plutôt que de se lancer dans des discussions prolongées.
Comment les automobilistes peuvent se protéger
Pour se protéger de cette arnaque, la gendarmerie de la Creuse a mis en avant trois points essentiels. La première règle à retenir : ne cédez jamais à la pression.
En cas de doute, gardez votre calme et prenez le temps d’observer la situation. Si quelqu’un vous accuse d’avoir causé un dégât, demandez des preuves. Il est peu probable qu’un automobiliste ne remarque pas avoir cassé un rétroviseur.
Ensuite, refusez toute proposition de régler le problème en liquide. Ce type de demande est un signal d’alarme. Les assurances existent pour gérer les sinistres, petits ou grands. Même si les démarches peuvent sembler longues, elles garantissent un traitement équitable.
La gendarmerie de la Creuse conseille également de noter l’immatriculation du véhicule et de prévenir immédiatement les autorités en appelant le 17. Cette intervention rapide permet ainsi de stopper les escrocs dans leur élan et de limiter les dommages pour d’autres automobilistes.
