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Une nouvelle augmentation des prix prévue dans les supermarchés ? À quoi vous attendre

Les distributeurs sont en pleines négociations commerciales. Selon eux, les prix de certains produits vendus en supermarchés risquent d’augmenter.

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Les supermarchés, piliers du quotidien pour des millions de consommateurs, se retrouvent une fois encore au cœur d’une polémique sur les prix. Alors que les négociations commerciales annuelles battent leur plein entre distributeurs et industriels, les tensions s’accentuent.

Ces tractations, décisives pour déterminer les prix en rayon, soulèvent une question cruciale. Alors, les produits de base vont-ils coûter plus cher en 2025 ? Décryptage.

Les supermarchés en pleines négociations

Chaque année, du 1er décembre au 1er mars, les acteurs de la grande distribution et les industriels de l’agroalimentaire s’affrontent autour d’une table des négociations. Leur objectif ? Fixer les prix des produits que nous retrouvons dans les rayons des supermarchés.

Cette année, les discussions s’annoncent particulièrement tendues. Plusieurs patrons de grandes chaînes, comme Thierry Cotillard des Mousquetaires (Intermarché) et Dominique Schelcher de Système U, dénoncent des hausses de tarifs qu’ils jugent exorbitantes.

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Auprès de Franceinfo, Thierry Cotillard pointe du doigt « de très grandes marques qui sont venues avec des hausses de tarifs de l’ordre de 6 à 7, voire 8 % ».

Selon eux, certaines grandes entreprises demandent des augmentations allant jusqu’à 24 %. Ces chiffres contrastent avec les propositions plus modérées des petites et moyennes entreprises (PME). Dominique Schelcher souligne sur RMC qu’ils ont « des gens très raisonnables comme les PME qui sont aux alentours de 3 % ».

Des hausses alors que les matières premières baissent

Pour les supermarchés, ces revendications s’éloignent parfois de la réalité. Certains industriels exigent des hausses alors que les coûts de production sont en baisse pour plusieurs matières premières.

Le cœur du problème réside dans les divergences d’interprétation sur l’évolution des coûts. D’un côté, les distributeurs soulignent une baisse généralisée des charges. De nombreux postes de dépenses sont aujourd’hui moins coûteux qu’en 2024.

« On sait aujourd’hui que le gaz, l’électricité, le carton, même les coûts de transport, puisque le pétrole a baissé, c’est beaucoup moins cher que l’année dernière », explique Dominique Schelcher.

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De l’autre, certaines multinationales de l’agroalimentaire, comme Mondelez (LU, Milka, Côte d’Or), justifient leurs hausses par des contraintes spécifiques. Le prix du cacao, par exemple, a flambé ces derniers mois, tout comme celui du café ou du beurre. Ces matières premières, cruciales pour de nombreux produits phares, impactent directement les coûts de fabrication.

Cependant, les supermarchés restent sceptiques. Ils dénoncent des augmentations qu’ils jugent « déconnectées » des réalités économiques. Cette critique se double d’une inquiétude : les consommateurs pourraient être les premiers à pâtir de ces désaccords.

Les produits de supermarchés les plus impactés

Pour les clients, la principale crainte concerne le panier de courses. Quels produits risquent de voir leurs prix exploser ?

Les produits à base de chocolat, comme les biscuits ou les tablettes, figurent parmi les plus vulnérables en raison de la flambée du cacao. Il en va de même pour les articles fabriqués avec du beurre ou du café, dont les coûts restent sous tension. Le jus d’orange, touché par des aléas climatiques dans les régions productrices, pourrait également être concerné.

À l’inverse, certains produits de base, comme le sucre, la farine ou les huiles, devraient rester relativement stables. Mais cela dépendra de la capacité des supermarchés à résister aux exigences des grands groupes industriels.

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