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Les automobilistes, ces jours-ci, sont en état d’alerte face à une nouvelle escroquerie qui fait des ravages. Bien que cette arnaque puisse sembler anecdotique à première vue, elle touche de plus en plus de victimes chaque jour. Puis, ses formes deviennent de plus en plus sophistiquées.
Que vous soyez un particulier ou un professionnel du secteur automobile, il est crucial de rester vigilant. Cet article vous guide à travers cette fraude qui frappe directement les automobilistes et comment l’éviter.
Un piège tendu aux automobilistes
L’escroquerie qui touche aujourd’hui les automobilistes commence souvent par un petit coup de téléphone ou un échange de mails avec un soi-disant vendeur. La méthode ? Des individus louent un véhicule et exploitent les failles du Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV) en passant par des « siveurs ». Ces professionnels peuvent manipuler les documents officiels.
Après avoir effectué une demande de carte grise pour le véhicule loué, ils obtiennent de nouveaux documents. Ces pièces légitiment ainsi une vente frauduleuse. Une fois cette étape franchie, les arnaqueurs peuvent proposer la voiture à la vente comme s’il s’agissait d’une transaction légitime.
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C’est là que les automobilistes se retrouvent pris au piège. Les faux vendeurs disposent de documents falsifiés. Ils sont suffisamment convaincants pour faire croire qu’ils sont les propriétaires légitimes de la voiture.
L’histoire d’un conducteur de la région Île-de-France
Le Parisien a rapporté le cas de Mathieu, qui a échappé à la fraude grâce à sa prudence. Mi-décembre, il découvre une annonce alléchante pour un van California à 60 000 euros sur Le Bon Coin.
Le vendeur, prétendant avoir hérité du véhicule de son père décédé, lui envoie immédiatement la carte grise et toutes les informations nécessaires. Mais l’automobiliste, naturellement méfiant, décide de vérifier l’authenticité du véhicule.
Mathieu a d’abord confirmé le numéro de châssis et reçu l’assurance d’un concessionnaire Volkswagen que le véhicule est en bon état. Puis, il a eu l’idée de faire une dernière vérification sur l’ancien propriétaire du van.
Il se rend vite compte que le véhicule venait d’un supermarché, et que celui-ci n’avait jamais été vendu. Ainsi, il apprend qu’une femme l’avait simplement loué pour trois mois.
Fort de ses recherches, Mathieu contacte les autorités et aide à démanteler un réseau de fraudeurs. « Ils ont interpellé deux mecs. Apparemment, c’étaient des petites mains. Selon les policiers, ils avaient plusieurs voitures à revendre, il s’agissait d’un réseau », raconte Mathieu auprès du Parisien.
Comment les automobilistes peuvent-ils se protéger ?
Face à cette fraude, plusieurs conseils peuvent sauver des milliers d’euros aux automobilistes. D’abord, il est essentiel de vérifier le numéro de châssis du véhicule et d’appeler un professionnel ou un concessionnaire pour s’assurer que tout est en règle. Méfiez-vous aussi des offres trop alléchantes.
N’hésitez jamais à vérifier l’origine du véhicule, surtout lorsqu’il s’agit de transactions en ligne. Pour les professionnels du secteur, il est indispensable d’adopter une approche stricte concernant la validation des documents d’immatriculation. Les automobilistes doivent s’assurer que toutes les informations sont cohérentes. Notamment le nom du propriétaire et l’historique du véhicule.
Enfin, les autorités encouragent les automobilistes à signaler toute offre suspecte. Une vigilance collective reste la clé pour mettre un terme à ces pratiques frauduleuses qui se propagent rapidement.
Source : Le Parisien
