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Les Français s’attendent à une baisse du taux du Livret A et des autres livrets. Une baisse qui sera effective dès le mois de février 2025. Plusieurs estimations de ces futurs taux circulent. Pour autant, il était nécessaire d’attendre les recommandations de la Banque de France.
Or, comme nous l’indiquent nos confrères de MoneyVox, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, vient de rendre publiques ses recommandations. Comme attendu, c’est évidemment une baisse qu’il propose. Mais à quel niveau ? Une bonne nouvelle est-elle au rendez-vous ?
Livret A : une baisse du taux dans quelques jours
Alors que les médias et les Français s’attendent à une baisse de 3 % à 2,5 % pour le Livret A et le LDDS, le gouverneur de la Banque de France opte pour une baisse sensiblement plus importante. En effet, selon sa proposition, le taux baissera à 2,4 % dès le mois de février 2025.
Parallèlement, le Livret d’Épargne Populaire (LEP) verrait son taux passer de 4 % à 3,5 %. De ce côté-là, c’est une bonne surprise. En effet, les estimations indiquaient une baisse d’un point, à 3 %.
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Ce nouveau taux du Livret A s’aligne sur la formule officielle de calcul. Celle-ci prend en compte la moyenne semestrielle de l’inflation hors tabac, entre juillet et décembre 2024, ainsi que l’évolution du taux interbancaire €STR (Euro Short-Term Rate) sur la même période.
Selon la Banque de France, ce taux de 2,4 % reflète le recul de l’inflation. Cette dernière est de 1,3 % à la fin de décembre 2024. De plus, ce nouvel ajustement devrait renforcer la dynamique observée depuis un an en faveur du financement du logement social et des collectivités locales, des secteurs en étroit lien avec les fonds du Livret A.
Le Livret d’Épargne Populaire : un soutien à l’épargne des ménages modestes
Concernant le LEP, la formule de calcul aboutirait à un taux théorique de 2,9 %. Un pourcentage bien en deçà des 4 % actuels. Toutefois, la Banque de France propose de fixer son taux à 3,5 %. Le but est de maintenir son attractivité et soutenir les ménages éligibles.
Maintenir le taux du LEP à 3,5 % permettra de préserver un écart significatif avec le Livret A. En outre, cela encouragerait davantage les ménages modestes à en bénéficier.
Rappelons qu’il existe deux différences fondamentales entre le Livret A et le LEP. Alors que tout le monde peut ouvrir un Livret A, seuls les Français modestes peuvent avoir un LEP. Ensuite, le placement maximal pour le premier est de 22 950 euros, alors qu’il est de 10 000 euros pour le second.
Contexte global et perspectives pour les épargnants
Alors que d’autres produits d’épargne affichent des rendements souvent inférieurs, ces taux révisés restent compétitifs dans un environnement de faible inflation. En effet, nos confrères de MoneyVox rappellent que le Livret A comme le LEP s’imposent comme des solutions sûres pour les Français. L’État garantit les fonds et annihile donc le risque de pertes.
En outre, ces ajustements confirment la volonté des autorités de préserver l’équilibre entre l’attractivité de l’épargne populaire et le financement des secteurs stratégiques pour l’économie nationale.
Certes, les taux sont en baisse. Pour autant, les produits d’épargne réglementés continuent de jouer un rôle central dans la gestion du patrimoine des ménages français. Ils continuent effectivement d’allier sécurité et rendement raisonnable.
Source : MoneyVox
