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Les conducteurs ont conscience que cette nouvelle année accueillera encore de nouveaux radars. Ces alliés aux forces de l’ordre sont indispensables pour s’assurer qu’ils respectent les règles du Code de la route. S’ils commettent un excès de vitesse, les radars le sauront.
Les préfets et les forces de l’ordre savent exactement où placer les radars. Ils connaissent les emplacements stratégiques. En 2025, attendez-vous à ce que ces dispositifs traquent encore sans relâche les infractions. Mais quelles sont exactement les règles ? Les radars retiennent-ils une marge d’erreur ?
Les radars sont le cauchemar des conducteurs
Ces appareils, véritables sentinelles de la sécurité routière, poursuivent leur mission principale : réduire les accidents en imposant une stricte observance des limites de vitesse. Bien que leur présence suscite parfois des critiques de la part des conducteurs, leur utilité dans la prévention des comportements dangereux est largement reconnue.
Après tout, les conducteurs qui n’enfreignent pas les règles n’ont aucun souci à se faire. Quant aux autres, ils doivent se conformer aux règles et sont donc moins dangereux. Le tout, grâce aux radars.
Notons, cependant, que les radars ne sont pas bêtes et méchants. En effet, ils appliquent des marges d’erreur. Ce sont des ajustements que définit la Sécurité routière pour garantir une certaine équité.
Ainsi, en dessous de 100 km/h, une tolérance de 5 km/h s’applique. Au-delà de 100 km/h, les radars fixes optent pour une marge d’erreur de 5 %. Les radars mobiles, eux, appliquent une tolérance de 10 km/h dans le premier cas, et de 10 % dans le second cas.
Les règles à connaître en 2025 pour les conducteurs
Contrairement à certaines rumeurs, les marges d’erreur des radars restent identiques en 2025. Qu’il s’agisse des radars fixes ou embarqués, ces tolérances visent à assurer un contrôle rigoureux et juste des excès de vitesse.
Le fait que les règles ne changent pas est, somme toute, parfaitement logique. En effet, le but des radars est toujours le même. Ils visent avant tout à garantir la sécurité routière. Leur omniprésence sur le réseau routier français reflète une volonté de dissuader les comportements à risque et de promouvoir des habitudes de conduite plus responsables.
En 2025 comme en 2024, les conducteurs doivent donc savoir que les infractions ont des conséquences. Ils peuvent certes considérer les radars comme une forme de répression. Pour autant, ces derniers ont pour simple objectif de s’assurer que les automobilistes n’ont pas un comportement dangereux.
Les radars sont-ils réellement efficaces ?
Une question se pose, souvent, du côté des conducteurs : les radars sont-ils réellement efficaces ? De nombreuses études répondent à cette question. Par exemple, une étude de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) montre une réduction de 20 % des accidents mortels sur les routes qui possèdent des radars.
En outre, il est difficile de parler des radars sans évoquer l’argent qu’ils rapportent à la France. Effectivement, le gouvernement peut compter sur les conducteurs pour gonfler ses recettes. En 2025, ils devraient générer 790 millions d’euros.
Ces fonds servent, principalement, à investir dans des mesures de sécurité routière (amélioration des réseaux, campagnes de prévention, etc.). Les conducteurs vont donc devoir continuer à s’y faire. Les radars ne vont pas disparaître.
