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Les prix de de l’électricité et du gaz connaissent des hausses vertigineuses. Face à cette instabilité, de nombreux consommateurs se tournent vers les offres fixes, pour des tarifs constants pendant plusieurs années. Une offre qui semble rassurante au premier abord, mais qui cache bien des pièges.
Contrairement à ce que vous pourrez penser, souscrire à un contrat fixe pour l’électricité ne vous protège pas toujours contre les augmentations. Et bien souvent, l’addition finale peut se révéler bien plus salée que prévu. Selon MoneyVox, voici trois à éviter absolument pour ne pas voir vos factures s’envoler.
Des remises alléchantes sur les tarifs de l’électricité
Les fournisseurs d’électricité n’hésitent pas à annoncer des réductions alléchantes sur les prix de l’électricité, notamment avec des contrats à prix fixes. Une offre très attractive comparée aux prix du kWh proposés à ceux du tarif réglementé.
Par exemple, en septembre dernier, les dix offres les moins chères de Paris étaient 21 % moins élevées que le tarif réglementé de l’électricité. Cela semble être une occasion en or pour faire des économies.
MoneyVox souligne pourtant que ces réductions ne concernent souvent que le prix du kWh, c’est-à-dire la consommation d’énergie. Or, les contrats d’électricité incluent également un abonnement mensuel, qui peut être bien plus élevé que prévu. Si cet abonnement est trop important, l’économie réalisée sur le prix du kWh peut se voir largement annulée par un coût d’abonnement trop élevé.
En plus, la plupart des offres sont hors taxes. Donc, l’économie visible au premier regard n’est pas nécessairement celle que vous paierez réellement.
De l’électricité au tarif fixe, mais aux coûts cachés
Il est important de savoir que, même avec un contrat à prix fixe, certains éléments échappent totalement au fournisseur. Prenez garde, car ils peuvent considérablement faire gonfler la facture.
C’est notamment le cas des taxes et des frais d’acheminement. En effet, les hausses du TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité) ou de l’accise sur l’électricité ont un impact direct sur vos factures. Même le prix du kWh bloqué n’échappe pas à ces prélèvements. Le fournisseur n’a aucun contrôle sur ces éléments, précise notamment MoneyVox.
En février prochain, une baisse de 14 % du tarif réglementé de l’électricité est prévue. Par contre, la réduction ne signifie pas que les prix de l’électricité vont nécessairement baisser pour ceux qui ont souscrit une offre à prix fixe.
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Si vous avez un tarif fixe, la promesse de remise sur le kWh pourrait être obsolète. Par ailleurs, des frais supplémentaires sur la partie d’acheminement, ou même une augmentation de la taxe sur l’électricité, pourraient venir sur la facture. Au final, vous pourriez vous retrouver avec une facture plus élevée que prévu, malgré l’apparence d’un tarif stable.
Ce piège à la fin du contrat
Les contrats à prix fixe ont une durée déterminée, et une fois cette période terminée, les prix peuvent changer. C’est un détail que de nombreux consommateurs oublient lorsqu’ils souscrivent un contrat d’électricité.
À la fin de la période de blocage, le fournisseur peut revoir ses tarifs, en fonction de la situation du marché ou de sa politique tarifaire. Par conséquent, le tarif de l’électricité peut augmenter considérablement à la fin du contrat.
Le fournisseur doit vous avertir au moins un mois avant la fin de votre contrat de révision des tarifs. Cependant, cette information arrive souvent trop tard. Ainsi, beaucoup de consommateurs se retrouvent pris au dépourvu, subissant une hausse de leur facture.
Source : MoneyVox