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Voici une annonce qui inquiète de nombreux foyers déjà confrontés à l’augmentation du coût de la vie. Cette année, la taxe sur les ordures ménagères pourrait connaître une hausse spectaculaire. Mais faut-il se résigner à payer plus ? Pas forcément !
En adoptant les bonnes stratégies, il est possible de limiter l’impact sur votre porte-monnaie. Découvrez sans tarder les astuces pour anticiper cette hausse et alléger votre facture.
Une nouvelle taxe pour mieux gérer nos déchets
La gestion des déchets connaît une évolution dans de nombreuses communes. Exit la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères ou TEOM ! Elle demeure jugée inéquitable, car elle se base uniquement sur la surface des logements. Cette taxe laisse ainsi place à une alternative plus juste : la redevance incitative.
Mais en quoi diffère-t-elle de la TEOM ? Cette redevance ne fonctionne pas comme un impôt classique. Il s’agit de faire en sorte que les responsables de la pollution assument les coûts. Chaque foyer se voit, en effet, facturé selon la quantité de déchets qu’il produit. L’objectif est donc de responsabiliser les ménages tout en encourageant une réduction significative des déchets.
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Environ 200 communes ont déjà opté pour la nouvelle imposition. Cette taxe concerne aujourd’hui plus de 6 millions d’habitants et s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels utilisant les services de collecte. Cependant, depuis le 1er janvier 2025, de nouvelles collectivités s’ajoutent à la liste des concernés.
Une augmentation du coût de la taxe
Neuf collectivités du Pays de Fayence, situées dans le Var, ont décidé depuis le début de l’année d’adopter la redevance incitative. Les habitants de ces communes doivent désormais adapter leur comportement pour éviter une facture salée.
Les prix pourraient connaître une forte hausse en 2025, ce qui pourrait peser sur votre budget. D’ailleurs, une augmentation a déjà eu lieu l’an dernier.
Mais comment se calcule cette taxe ? Elle repose sur deux composantes principales. Le premier est la part fixe destinée à couvrir les frais liés à l’entretien des infrastructures. Elle est aussi nécessaire pour la gestion administrative et la mise en place des bacs.
Le second paramètre pris dans le calcul de la taxe est la part variable. Elle dépend directement de la quantité d’ordures produite.
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Cependant, chaque commune a le droit de fixer ses propres tarifs, comme l’a rappelé le ministère de l’Économie et des Finances. « La commune décide librement des tarifs, de la date de facturation de la redevance incitative et de son paiement. », précise le site officiel du ministère.
Des techniques de mesure sophistiquées
Bien sûr, pour calculer précisément la nouvelle taxe sur les ordures ménagères, de simples estimations ne suffisent pas. Les collectivités ont mis en place des méthodes de mesure sophistiquées pour s’assurer d’une facturation juste et adaptée.
En général, chaque foyer dispose d’un nombre limité de collectes ou d’ouvertures de bacs d’apport volontaire, déterminé selon la taille du ménage. Certaines communes, comme Périgueux, utilisent des bacs équipés de cartes magnétiques pour contrôler les ouvertures. D’autres misent sur des sacs prépayés, dont le prix varie en fonction de leur contenance.
Une autre méthode consiste à peser les bacs directement sur les camions de collecte. Le poids se trouve enregistré automatiquement, permettant un calcul précis de la part variable de la taxe.
Ainsi, pour éviter une envolée des factures, mieux vaut gérer ses déchets avec soin. Adopter des gestes écologiques, comme le tri ou le compostage, peut faire une réelle différence.
Quant aux foyers qui ne sont pas encore concernés par la redevance incitative, ils feraient bien de s’y préparer. En effet, la TEOM disparaîtra définitivement en 2026, laissant place à ce nouveau système dans toutes les communes.