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Ce poisson que tous les Français consomment est dangereux pour la santé, selon une étude

Ce poisson, emblématique des tables françaises, pourrait représenter un danger pour la santé. Les risques, alarmants, méritent une vigilance accrue.

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Lorsque nous parlons d’alimentation saine et équilibrée, le poisson s’impose comme un pilier essentiel. Il se trouve même parmi les aliments les plus conseillés par les nutritionnistes. Cependant, derrière cette image de super-aliment se cache une réalité moins reluisante.

La pollution des océans a introduit des substances nocives dans nos assiettes. Certains poissons, en particulier, peuvent ainsi présenter un réel danger. Parmi eux, une espèce très populaire attire aujourd’hui l’attention des experts.

Un vrai trésor nutritionnel

Depuis toujours, le poisson occupe une place de choix dans l’alimentation française. Source exceptionnelle de protéines, d’oméga-3 et de minéraux essentiels, il est souvent vanté pour ses bienfaits sur la santé.

Les acides gras qu’il contient contribuent à protéger le cœur et à prévenir les maladies cardiovasculaires. En plus, ses nutriments soutiennent le fonctionnement cérébral et la santé globale.

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Poêlé, grillé, préparé en papillote ou même cru dans un ceviche, le poisson séduit par sa polyvalence en cuisine. Il s’intègre parfaitement à une alimentation équilibrée. En effet, il offre une alternative maigre et savoureuse aux viandes plus grasses.

La Santé publique France encourage d’ailleurs à consommer du poisson deux fois par semaine. Mais l’organisme recommande d’en alterner les espèces maigres et grasses pour bénéficier d’un éventail complet de nutriments.

Les revers cachés du poisson

Pourtant, ce mets si apprécié n’est pas sans risque. Au fil des années, la pollution des océans a introduit un danger insidieux : la contamination par les métaux lourds, notamment le mercure. Ce dernier, reconnu par l’OMS comme une menace majeure pour la santé publique, s’accumule dans les grands prédateurs marins et les poissons sauvages.

Lorsqu’il s’infiltre dans l’organisme humain, le mercure peut entraîner de nombreux troubles :

– Altérations cognitives et neurologiques,
– Dysfonctionnements rénaux et hépatiques,
– Troubles de la fertilité et anomalies du développement,
– Et risques accrus de cancers.

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Une consommation élevée en France

Bien que le corps finit par éliminer naturellement 95 % du mercure, l’exposition chronique reste préoccupante. En France, la consommation moyenne de mercure atteint 267 µg par semaine. Un niveau assez inquiétant, parce qu’il dépasse largement la dose maximale recommandée de 200 µg/semaine par l’OMS. D’où l’inquiétude pour certaines espèces de poissons.

Marie Martin, dans la revue scientifique Toxicologie Analytique et clinique, explique que « les effets néfastes sur la santé de la consommation d’aliments ou d’eau contaminés par les métaux varient en fonction de la quantité consommée, de la durée de l’exposition, de l’âge ».

Un poisson dangereux pour la santé

Parmi les poissons les plus consommés en France, la daurade se distingue par sa chair tendre et son goût délicat. Pourtant, elle figure sur la liste des espèces susceptibles de contenir des traces de mercure. Bien qu’elle soit moins contaminée que des prédateurs comme l’espadon ou le thon, sa consommation excessive peut représenter un danger.

Faible en gras et riche en oméga-3, la daurade reste un choix intéressant pour une alimentation saine, mais elle doit être consommée avec modération. Les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes immunodéprimées devraient limiter leur consommation de ce poisson, à une fois par semaine.

« Si j’avais tendance à recommander les poissons sauvages dans l’alimentation pour leur teneur en oméga-3, je conseille désormais aux patients d’être prudents. » souligne de son côté la diététicienne nutritionniste Alexandra Retion.

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