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Il n’est pas facile pour les retraités de finir les fins de mois dans le vert. Cela fait des années qu’ils souffrent à cause d’une inflation galopante. Contrairement aux Français actifs, ils ne peuvent pas demander une augmentation de leur salaire.
Alors, ils se reposent sur la majorité des pensions, qui intervient une fois par an. Pour autant, ils ne seraient pas contre des ajustements leur permettant de mieux vivre tous les mois. Or, en cette année 2025 qui commence, de bonnes nouvelles les attendent. Outre la hausse de 2,2 % des pensions de base, ils profiteront d’un changement concernant la CSG.
Les retraités et la Contribution Sociale Généralisée (CSG)
La Contribution Sociale Généralisée (CSG), longtemps perçue comme une charge fiscale lourde par les retraités français, s’apprête à connaître une transformation majeure.
En effet, en 2025, une réforme ambitieuse redéfinira les modalités d’application de cette contribution, avec pour objectif principal d’alléger le fardeau des retraités aux revenus modestes et intermédiaires.
Cette initiative marque un tournant significatif dans la fiscalité des pensions et pourrait avoir des répercussions positives pour des millions de foyers. En effet, deux mesures verront le jour afin de rendre cette fameuse CSG plus équitable pour les retraités.
D’abord, une exonération totale pour les retraités dont le Revenu Fiscal de Référence (RFR) est inférieur à un seuil spécifique. Ensuite, un taux réduit pour ceux dont le RFR dépasse légèrement ce même seuil. Le taux sera alors de 3,8 %.
Les nouveaux seuils pour les retraités
Ce nouveau barème, qui se base sur les revenus de 2024, définit les taux de CSG selon le niveau de RFR pour une personne seule. Jusqu’à 12 817 euros (de RFR), les retraités ne paient rien. Entre 12 817 euros et 16 755 euros, le pourcentage qui s’applique est de 3,8 %.
Ensuite, le taux standard, de 6,6 %, s’applique pour les retraités qui gagnent entre 16 756 euros et 22 041 euros. Enfin, le taux normal est de 8,3 %. Il s’applique pour les retraités les plus riches. Vous devez le payer si vous gagnez plus de 22 041 euros à l’année.
Cette réforme mise sur la progressivité pour garantir que les prélèvements restent proportionnels aux capacités financières des retraités.
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Une transition vers cette réforme
Pour assurer une transition douce, le gouvernement compte bien appliquer un dispositif de lissage. Par exemple, si vous dépassez le seuil sur une année et légèrement, alors il n’appliquera pas le taux supérieur immédiatement.
Ensuite, comptez sur une progression douce. Autrement dit, en cas de dépassement sur deux années consécutives, le nouveau taux sera instauré progressivement.
Cependant, certaines situations pourraient surprendre, comme un passage direct de l’exonération totale au taux réduit pour les foyers proches des seuils.
Pour les retraités modestes, c’est évidemment une excellente nouvelle. En effet, l’allégement de la CSG se traduira par des augmentations nettes de pension pour les bénéficiaires.
Cependant, cette réforme soulève une question importante. Comment compenser le manque à gagner pour financer la Sécurité sociale ? Ce défi restera au cœur des débats budgétaires des années à venir. Mais réjouissons-nous pour les seniors les plus modestes qui profiteront d’un meilleur pouvoir d’achat en 2025.
