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Récemment, les autorités ont mis en détention provisoire un bénéficiaire du RSA, accusé d’une fraude d’une ampleur impressionnante. Cet homme de 38 ans parvenait à empocher 5 000 euros par mois grâce à des méthodes astucieuses.
Malgré sa discrétion, son système n’a pas échappé aux forces de l’ordre, et la justice a rapidement pris le relais. Cette affaire devrait rappeler à tous l’importance de respecter les règles.
Un faussaire au RSA
Le revenu de solidarité active (RSA) est censé offrir un soutien aux personnes sans ressources ou avec des revenus faibles. En 2025, une personne seule peut toucher 635,70 euros par mois. Une somme qui, avec la hausse du coût de la vie, peine pourtant à couvrir les besoins de base.
De ce fait, nombreux sont ceux qui cherchent à compléter leurs revenus. Mais pour certains, la méthode choisie ne respecte pas les règles en vigueur. C’est le cas de cet homme de 38 ans, qui a mis en place un stratagème parfaitement maîtrisé (ou presque). Il lui a permis de toucher jusqu’à 5 000 euros par mois, alors qu’il bénéficiait du RSA.
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La clé de son succès éphémère ? Des faux documents d’une qualité telle qu’ils étaient presque impossibles à détecter. « Ils étaient quasiment indétectables », confie une source proche du dossier, citée par Le Parisien. Mais alors, comment un homme aussi ingénieux a-t-il fini par se faire prendre ?
La technique de ce bénéficiaire du RSA
Tout a commencé en septembre dernier. Un fonctionnaire du fichier des chèques irréguliers a signalé une anomalie concernant un nouvel abonné au comportement suspect. Cet individu semblait avoir un penchant particulier pour l’utilisation de chèques dans des commerces franciliens.
Selon le parquet de Paris, relayé par Le Parisien, ce dernier avait consulté des chèques 254 fois en une seule journée. Il a utilisé 40 faux chèques, principalement dans des magasins Monoprix en Île-de-France, comme l’explique un expert. Le préjudice estimé était jusqu’à 19 000 euros.
Début octobre, la brigade des fraudes aux moyens de paiement a alors entamé l’enquête. Et les découvertes sont frappantes.
Chez ce titulaire du RSA, les enquêteurs ont trouvé un véritable « atelier de faussaire » dans son domicile à La Queue-en-Brie. Cartes d’identité, permis de conduire, chèques falsifiés… tous ces faux documents, soigneusement conservés, permettaient à cet homme de détourner des fonds de manière systématique.
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Des conséquences lourdes
Le trentenaire se trouve mis en examen pour « escroquerie en bande organisée et contrefaçons de chèques commis de façon habituelle ». Il n’a pas hésité à passer aux aveux. En garde à vue, il a ainsi avoué toucher 5 000 euros par mois tout en percevant le RSA.
Certes, une somme tentante, mais à quel prix ? La fraude est si habile qu’elle aurait pu dérouter les enquêteurs les plus expérimentés. Pourtant, comme toujours, la vérité finit par éclater, et la justice est désormais à la manœuvre pour faire son travail.
Si l’histoire peut sembler étonnante, elle sert aussi de rappel : aucune fraude n’est infaillible. Les services sociaux et les forces de l’ordre redoublent de vigilance pour détecter ces abus. Que ce soit pour le RSA ou toute autre aide sociale, tenter de contourner les règles n’offre qu’une illusion de sécurité.
En fin de compte, les risques encourus sont bien supérieurs aux gains espérés. Une leçon qui ne devrait échapper à personne !
Source : Le Parisien
