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Sur les réseaux sociaux, l’information se diffuse très rapidement. Par conséquent, il n’est pas rare qu’une polémique naisse et grandisse après le partage d’une seule publication. Les enseignes s’en passeraient bien, elles qui peuvent essuyer bien des critiques, comme Leclerc aujourd’hui.
En effet, sur X (anciennement Twitter), un internaute n’hésite pas à dire que l’enseigne se moque de ses clients. Pour prouver ses dires, il accompagne sa publication d’une photographie provenant du magasin Leclerc de Vitry-le-François. Pourquoi ce client est-il à ce point en colère ? Les explications de l’enseigne suffisent-elles à éteindre la polémique ?
Leclerc face à une polémique
Le client accuse l’enseigne de mentir aux consommateurs. En effet, sur la photo, nous voyons apparaître l’étiquette d’une viande d’agneau. Nous pouvons y lire qu’elle vient de Nouvelle-Zélande (origine et abattage). Pour autant, le packaging arbore fièrement le logo « viande bovine française« .
Ce n’est pas la première fois que ce même magasin Leclerc fait parler de lui. En février dernier, un client remarquait une bavette étiquetée comme abattue en Irlande, tout en affichant fièrement le logo « viande bovine française ».
Pour éviter le scandale et la polémique, l’enseigne Leclerc avait rapidement réagi. Elle indiquait alors qu’il s’agissait simplement d’une erreur d’étiquetage. Mais, près d’un an plus tard, ce type de problème persiste, semant la confusion et alimentant la méfiance.
La méfiance des consommateurs grandit
Sur les réseaux sociaux, les réactions s’enchaînent et traduisent un ras-le-bol généralisé. Si certains tentent de minimiser la situation, suggérant qu’il pourrait s’agir « d’un oubli de suppression du logo », les explications peinent à convaincre.
En février dernier, une enquête de TF1 révélait que le logo « viande bovine française » doit, en principe, garantir que l’animal est né, élevé, abattu et transformé sur le territoire national. Cependant, dans le cas étudié, la viande d’origine irlandaise avait reçu ce label par erreur.
Évidemment, il s’agit d’une erreur de l’enseigne Leclerc. Mais pour les consommateurs, cela sème le doute et, par conséquent, ils peinent à faire confiance à la grande distribution. Où est le vrai du faux ? Ils ne peuvent plus en être certains.
Pour une consommation plus responsable et transparente
Face à ces polémiques, de nombreux consommateurs préconisent un retour aux circuits courts. Ils conseillent ainsi d’éviter les grandes surfaces comme Leclerc pour l’achat de la viande. Il faudrait, selon eux, opter pour les petits commerces ou les producteurs locaux.
Si cette approche semble idéale, elle n’est pas toujours accessible à tous en raison de contraintes géographiques ou financières. Cependant, elle met en lumière une demande croissante pour une meilleure transparence dans l’étiquetage et une information claire à destination des consommateurs.
Pour regagner la confiance des acheteurs, les enseignes de grande distribution et les autorités doivent redoubler d’efforts en matière de contrôle et de communication. La répétition d’erreurs similaires fragilise la crédibilité des labels et nuit au travail des éleveurs locaux.
Les consommateurs, de Leclerc et d’ailleurs, réclament une plus grande transparence. Ils ne sont pas les seuls. Une association comme l’UFC-Que Choisir milite en règle générale pour cela. Les enseignes n’ont plus le droit à l’erreur, surtout avec les réseaux sociaux.