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Cette nouvelle année n’est pas de tout repos pour les automobilistes. Ils doivent faire face à certains changements qui peuvent, par exemple, avoir un impact sur leur budget. Nous pensons à la hausse tarifaire des autoroutes, par exemple.
Mais ce n’est pas tout. Une mauvaise surprise attend les propriétaires de véhicules diesel, en particulier ceux qui utilisent le système AdBlue. Ce dispositif est essentiel pour réduire les émissions polluantes. Les automobilistes l’utilisant sont donc de bons élèves. Mais, en 2025, il fait l’objet de nouvelles réglementations strictes, susceptibles de peser lourd sur le portefeuille des conducteurs.
Automobilistes et AdBlue : utile, mais encombrant ?
Indispensable pour les véhicules diesel équipés de la technologie SCR (Réduction Catalytique Sélective), l’AdBlue transforme les oxydes d’azote (NOx) – parmi les polluants atmosphériques les plus nocifs – en substances inoffensives comme l’azote et la vapeur d’eau.
Ce procédé permet de réduire jusqu’à 85 % des émissions de NOx, selon les experts, et de respecter les exigences de la norme environnementale Euro 6. Les automobilistes qui l’utilisent peuvent donc se vanter de participer à la protection de notre planète.
À voir 750 € d’amende pour les automobilistes qui achètent cet accessoire très courant
Cet article ne vise évidemment pas à remettre en question l’utilité environnementale d’AdBlue. Cependant, il ne faut pas nier que ce système pose quelques problèmes. À commencer par des défaillances techniques fréquentes (résultats de la cristallisation du liquide dans le système d’échappement).
En outre, ce système peut occasionner des coûts de réparation importants. Par exemple, le remplacement d’injecteurs bloqués, de sondes défectueuses ou encore de réservoirs peut dépasser 1 500 euros pour des véhicules hors garantie. Des dépenses dont les automobilistes se passeraient volontiers.
Une nouvelle obligation contraignante à respecter
Ces problèmes existaient déjà en 2024. Mais, en 2025, une nouvelle obligation concerne les automobilistes. En effet, dès cette année, le gouvernement impose une consommation minimale de 15 litres d’AdBlue tous les 10 000 kilomètres. Cette obligation vise à garantir le bon fonctionnement des systèmes antipollution et à empêcher les manipulations destinées à contourner leur usage.
Toutefois, cette mesure s’accompagne de coûts supplémentaires pour les automobilistes. En effet, le prix de l’AdBlue oscille entre 0,70 € et 1 € par litre, ce qui représente environ 30 euros par an pour un véhicule qui parcourt 20 000 kilomètres.
En finir avec les fraudes de certains automobilistes
Face à la hausse des pannes et des coûts, certains automobilistes optent pour la désactivation du système AdBlue. Une pratique qui deviendra bientôt impossible. En effet, à partir de 2025, les centres de contrôle technique pourront détecter, grâce à différents outils, toute modification ou désactivation du dispositif.
Les automobilistes qui désactivent le dispositif s’exposent à de lourdes amendes. En effet, elles peuvent atteindre 7 500 euros. Pour les autorités, cette amende est surtout dissuasive. Elle veille à ce que les conducteurs respectent les règles.
Ces nouvelles contraintes risquent d’alourdir encore davantage le budget des conducteurs. Si les objectifs environnementaux sont indéniablement louables, les propriétaires de véhicules diesel devront composer avec des règles de plus en plus strictes.
S’ils grincent des dents, ils n’ont pas le choix. Après tout, les dépenses qu’ils devront réaliser seront toujours moins impressionnantes que l’amende qui attend les fraudeurs.