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Chaque année, les conditions pour valider des trimestres de retraite évoluent, notamment en fonction de l’inflation et du Smic. En 2025, ces montants connaissent une hausse. Il devient donc essentiel de bien comprendre ces nouveaux seuils pour sécuriser ses droits à la retraite.
Que vous soyez salarié, indépendant ou en situation précaire, cet article vous détaille tout ce qu’il faut savoir pour anticiper efficacement vos cotisations. Il vous permettra ainsi de valider vos trimestres sans mauvaise surprise.
Une revalorisation annuelle de la retraite
À partir du 1er janvier 2025, les pensions de base bénéficient d’une revalorisation de 2,2 %. Cette hausse, alignée sur l’inflation, apporte un léger coup de pouce au pouvoir d’achat des retraités.
Cependant, cette augmentation concerne uniquement les pensions de base. Les retraites complémentaires, comme celles des salariés du privé, ont déjà connu une hausse de 1,6 % en novembre 2024.
Pour ceux qui perçoivent des petites pensions, le plafond mensuel des retraites est désormais à 1 394,86 euros. Ce montant, indexé sur le Smic, garantit un minimum vital pour les assurés ayant cotisé au moins 120 trimestres au cours de leur carrière.
Et le montant d’un trimestre pour la retraite ?
Pour bien préparer sa retraite, il faut d’abord comprendre comment fonctionnent les trimestres. Contrairement à ce que vous pourrez penser, un trimestre validé ne correspond pas nécessairement à trois mois de travail effectif. Il s’agit plutôt d’un seuil de revenus minimums à atteindre sur une période donnée.
En 2025, il faudra percevoir 1 782 euros brut sur trois mois pour valider un trimestre, nous informe MoneyVox. Ainsi, pour cumuler quatre trimestres et valider une année entière, vos revenus devront atteindre 7 128 euros brut.
Un avantage pour les salariés au Smic
Les salariés travaillant au Smic à temps plein n’ont pas à s’inquiéter. Leur rémunération dépasse facilement ce seuil, leur permettant de valider automatiquement leurs quatre trimestres chaque année.
En revanche, pour les jeunes actifs, les travailleurs à temps partiel ou ceux qui enchaînent des contrats précaires, ce seuil peut poser problème. Il faudra donc surveiller de près les revenus cumulés afin d’éviter de laisser des trimestres de retraite non validés.
À voir Retraite : changement du taux de CSG, l’impact des nouveaux seuils sur votre pension
Comme le rapporte MoneyVox, un revenu mensuel brut moyen d’au moins 594 euros sera nécessaire pour rester sur la bonne voie.
Quels montants pour les travailleurs indépendants ?
Pour les travailleurs non salariés, comme les artisans, commerçants ou professions libérales, les conditions diffèrent légèrement. L’Assurance retraite a fixé des seuils de cotisations spécifiques en 2025 :
– 316 euros pour valider un trimestre ;
– 633 euros pour deux trimestres ;
– 1 265 euros pour quatre trimestres.
Ces montants sont généralement plus accessibles, mais ils imposent aux indépendants une gestion rigoureuse de leurs revenus et cotisations. Faites bien attention à la régularité des déclarations pour éviter tout retard ou oubli. Il pourrait impacter la validation des trimestres pour votre retraite.
Pourquoi valider ses trimestres
Chaque trimestre validé compte dans le calcul de votre retraite. Si vous n’avez pas le nombre requis au moment de liquider vos droits, votre pension subira alors une décote. Cette réduction peut être permanente et peser lourdement sur vos revenus à la retraite.
Pour éviter les mauvaises surprises, pensez à faire un point régulier sur votre relevé de carrière. Ce document, disponible auprès de l’Assurance retraite, récapitule les trimestres déjà validés et ceux manquants. Si des lacunes apparaissent, il est encore possible d’agir en effectuant des rachats de trimestres sous certaines conditions.
Source : MoneyVox
