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Depuis 2022, les automobilistes peuvent croiser des péages à flux libre. Ces derniers ont pour objectif de fluidifier la circulation et de réduire l’impact environnemental. Si ces bénéfices restent encore à prouver, une chose est sûre : beaucoup d’usagers ignorent encore comment s’acquitter de leur trajet ou oublient de le faire.
Résultat, un tarif initial modique peut rapidement se transformer en une amende importante. Quand vous passez par un péage à flux libre, ce n’est évidemment pas gratuit. Or, le paiement n’est pas non plus automatique. C’est à vous de suivre les bonnes démarches pour payer.
Les automobilistes connaissent-ils vraiment ce type de péage ?
C’est la question que nous nous posons en voyant la quantité d’automobilistes qui oublient de payer leur passage sur l’autoroute. Le péage à flux libre s’inspire de systèmes similaires existants dans d’autres pays européens. En France, les automobilistes peuvent les voir sur l’A79 ou encore sur l’A13 et l’A14.
Avec cette technologie, les barrières de péage disparaissent. À leur place, des caméras intelligentes détectent les plaques d’immatriculation et identifient le type de véhicule. Cela permet ainsi aux automobilistes de passer sans s’arrêter.
Si cette innovation a pour objectif de fluidifier le trafic, elle soulève une question cruciale : comment et où payer ? Au moment du lancement, le manque d’information de la part des sociétés exploitantes a causé de nombreuses complications.
Beaucoup d’usagers, notamment des locataires de véhicules, n’ont pas su qu’ils devaient régler leur trajet dans un délai de trois jours après leur passage. Résultat : une avalanche de rappels et de majorations, et un mécontentement croissant chez les automobilistes.
Les risques en cas de non-paiement
Le non-règlement d’un péage en flux libre entraîne des pénalités progressives. Si vous oubliez de payer après trois jours et jusqu’à 15 jours, vous subissez une majoration de 10 euros. Ensuite, l’administration vous envoie une amende de 90 euros. Si, après deux mois, vous ne payez pas, alors l’amende passe à 375 euros.
Alors, pour éviter toute mauvaise surprise, plusieurs solutions s’offrent aux automobilistes. D’abord, ils peuvent utiliser leur badge de télépéage. En effet, ce dispositif fonctionne également avec les péages en flux libre. Assurez-vous simplement que votre compte est actif et que le badge est bien détecté lors de votre passage.
Sinon, les automobilistes peuvent télécharger les applications de Saned ou Aliae. Elles les alertent automatiquement après un passage à un péage en flux libre, facilitant ainsi le règlement dans les délais impartis.
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Enfin, des bornes de paiement sont disponibles sur certaines aires d’autoroutes, et certains buralistes agréés acceptent également les paiements. Mais c’est aux automobilistes de le faire, et à personne d’autre.
Un système que les automobilistes croiseront de plus en plus
Malgré les frustrations initiales, le système de péage en flux libre va sans aucun doute s’étendre à d’autres axes routiers dans les années à venir. Bien que certains automobilistes regrettent la simplicité des anciennes bornes, il est désormais indispensable de s’adapter à cette nouvelle méthode.
C’est pourquoi il vaut mieux savoir comment procéder au paiement. Et, surtout, pensez à prévenir vos proches. Du fait de l’absence de barrière, ils peuvent penser que le voyage est gratuit ou que le paiement se fait de manière automatique. Or, ce n’est pas le cas.
