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Il faut bien l’avouer, les amendes de stationnement ne sont pas négligeables. Il n’est donc pas surprenant que de nombreux automobilistes les redoutent. Mais face à cette contrainte financière, certains semblent avoir trouvé la parade idéale. Une solution astucieuse, qui leur permet d’économiser quelques euros. Pourtant, cette pratique soulève des questions que tout conducteur mérite de savoir.
Plus d’automobilistes sanctionnés
Ces dernières années, le nombre de sanctions liées aux infractions de stationnement a explosé. Ce qui est surprenant, c’est que ce constat ne découle pas uniquement d’une négligence accrue de la part des automobilistes. L’origine de cette évolution repose sur le renforcement des vérifications, facilité par l’arrivée de véhicules dotés du système LAPI (Lecture Automatisée des Plaques d’Immatriculation).
Si de nombreuses municipalités ont opté pour les voitures LAPI, c’est autant pour leur rapidité que pour leur précision. Ces outils sont capables de scanner et d’analyser les plaques d’immatriculation des véhicules en infraction à une vitesse impressionnante. Pour ce faire, ils identifient instantanément les plaques des véhicules en défaut de paiement ou pour un stationnement illicite.
Les véhicules équipés de système LAPI surpassent largement les performances des agents traditionnels de surveillance. 40 Millions d’automobilistes nous informe que ces véhicules sont capables de scanner jusqu’à 1 500 plaques par heure. Résultat : les conducteurs, qui autrefois pouvaient espérer échapper à une sanction par simple omission, sont désormais repérés presque instantanément.
Une pratique qui n’est pas sans coût
Avec le déploiement des véhicules équipés du système LAPI, il n’est pas rare de voir un automobiliste sanctionné. Mais attention, le prix du forfait post-stationnement (FPS) peut s’avérer loin d’être anodin.
Chaque commune dispose de la liberté de définir le montant de son FPS. À Lyon, par exemple, il atteint 60 euros. À Nantes, il s’élève à 35 euros et à Rennes 34 euros.
Pour les automobilistes régulièrement en défaut, le cumul des amendes peut vite peser lourd sur le budget. Les montants modestes se transforment ainsi en une lourde charge financière.
Une solution populaire chez les automobilistes
Face à l’augmentation des sanctions liées au stationnement, certains automobilistes redoublent d’imagination pour contourner les contrôles. Parmi les solutions populaires, couvrir son véhicule stationné dans la rue avec une bâche constitue une pratique courante.
En dissimulant ainsi leur voiture, les conducteurs empêchent les caméras des véhicules LAPI de lire la plaque. Une astuce perçue comme économique et simple à mettre en œuvre. Cependant, cette solution suscite des interrogations, notamment sur sa légalité.
À voir Automobilistes : lourde amende et confiscation du véhicule pour cette infraction qui explose
Le Code de la route précise que les plaques d’immatriculation doivent être visibles sur tout véhicule en circulation. Mais qu’en est-il des voitures à l’arrêt ? Aucune loi n’interdit explicitement aux automobilistes de masquer une plaque lorsque la voiture est en stationnement.
Faites tout de même attention
Bien que la pratique est légale, les automobilistes doivent faire attention aux conséquences imprévues. Les voitures LAPI n’ont pas remplacé les agents municipaux, qui restent actifs dans les contrôles. Ces derniers n’hésitent pas à soulever la bâche pour vérifier la présence d’un ticket horodateur sur le pare-brise. S’ils constatent une infraction, l’amende s’appliquera.
Le moral dans tout cela ? Face aux voitures LAPI ou aux agents, les automobilistes doivent respecter les règles pour éviter de lourdes sanctions. Au final, jouer la carte de la régularité reste la stratégie la plus sûre pour préserver son portefeuille.
