Montrer le sommaire Cacher le sommaire
La retraite à taux plein, c’est le Saint Graal pour beaucoup de travailleurs. Pourtant, pour y accéder, il faut valider un certain nombre de trimestres de cotisation. Et parfois, la réalité du travail, des carrières chaotiques ou des périodes difficiles fait que ces trimestres se font attendre. Heureusement, il existe des solutions pour vous aider à combler les trimestres manquants.
Vous n’aurez même plus besoin de prolonger votre vie active plus longtemps que vous ne le souhaitez. Suivez le guide pour découvrir comment toucher votre retraite à taux plein, même si vous n’avez pas cotisé le nombre de trimestres exigé.
Pourquoi la retraite à taux plein est-elle si importante ?
Avec la réforme des retraites, les règles ont évolué. L’âge auquel vous pouvez partir à la retraite a désormais été repoussé à 64 ans. Puis la durée de cotisation exigée pour toucher une retraite à taux plein a également évolué.
Selon votre année de naissance, vous devrez valider entre 41,5 et 43 annuités. Pour les personnes nées en 1956 ou 1957, cela équivaut à un minimum de 166 trimestres, ce qui représente 41,5 années de travail.
À voir Retraite : le salaire que vous devez gagner pour obtenir un trimestre en 2025
Mais que faire si vous n’avez pas réussi à accumuler ces trimestres ? En l’absence de la durée de cotisation suffisante, vous devrez accepter une pension réduite, soit avec une décote. C’est à ce moment que le rachat de trimestres devient une solution intéressante.
Cette solution vous permet de combler les trimestres manquants et d’éviter la réduction de votre pension. Le but : toucher une retraite à taux plein sans avoir à prolonger votre carrière professionnelle.
Comment cela fonctionne ?
Le rachat de trimestres est une option qui permet à un assuré social d’acheter des trimestres de cotisation manquants. En règle générale, les périodes éligibles sont assez précises.
Dans le secteur privé, vous pouvez racheter des trimestres pour des années d’études supérieures (validées par un diplôme). Vous pouvez aussi le faire pour des stages effectués après le 15 mars 2015 dans le cadre d’un cursus d’études.
Le rachat constitue également une excellente option pour vos années incomplètes de cotisation. Par exemple les périodes de chômage non indemnisé ou les emplois à temps partiel.
À voir Retraite : changement du taux de CSG, l’impact des nouveaux seuils sur votre pension
Des conditions à respecter pour les retraités
Concrètement, le rachat de trimestres permet de combler un déficit de cotisation sans devoir travailler plus longtemps. Par exemple, si vous avez validé 160 trimestres au lieu des 166 nécessaires pour votre génération, vous pouvez acheter 6 trimestres pour éviter une décote.
Il faut savoir que le rachat est possible dès l’âge de 20 ans et jusqu’à 67 ans, dans la limite de 12 trimestres maximum. Cela signifie que, même si vous êtes plus âgé, vous avez encore la possibilité de racheter des trimestres. Mais à une condition, ne pas dépasser ce plafond.
Quels sont les coûts de ces trimestres ?
Le coût du rachat dépend de plusieurs facteurs, notamment de votre âge et de vos revenus. En moyenne, le tarif pour racheter un trimestre varie, et il est estimé à environ 1000 euros par trimestre pour un jeune actif ayant un salaire modeste. Mais attention, ce montant peut se trouver bien plus élevé pour ceux ayant une carrière avec des revenus plus importants.
Pour vous aider à estimer le coût exact, l’Assurance retraite propose un simulateur en ligne. Ce dernier est accessible aux salariés du privé, aux travailleurs indépendants et même aux contractuels de la fonction publique. Il suffit de renseigner votre situation pour connaître précisément le montant à investir pour acheter les trimestres nécessaires.
Enfin, le rachat de trimestres offre un avantage fiscal non négligeable. En effet, les sommes investies pour le rachat sont déductibles du revenu imposable. Il peut réduire votre impôt sur le revenu, en plus de vous permettre d’éviter la décote sur votre retraite.