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De nombreux Français digèrent encore le repas de Noël et profitent des vacances. D’autres sont au travail et se préparent à accueillir la nouvelle année. Ils savent, en effet, que des changements les attendent dès janvier. Et nos amis automobilistes doivent en avoir conscience.
En effet, augmentations tarifaires, restrictions d’usage et nouvelles réglementations viendront marquer le quotidien des Français. À quoi faut-il donc s’attendre pour commencer l’année 2025 ? Sont-ce de bonnes nouvelles, ou également des mauvaises surprises ? Un tour d’horizon s’impose. Surtout, nous souhaitons mettre l’accent sur un changement qui imposera aux automobilistes un changement concernant leurs habitudes de conduite.
Automobilistes : des changements qui ne vont pas plaire à tout le monde
Le premier changement est de taille, à la fois pour les automobilistes et pour les conducteurs de deux-roues. En effet, la pratique de l’interfiles va prendre fin. Officiellement, elle ne sera plus légale après le 31 décembre 2024.
Il s’agissait, à vrai dire, d’une mesure en phase de test. Cela fait des mois qu’elle suscite des débats. Les utilisateurs de deux-roues, eux, y sont favorables. La fin de cette expérimentation est pour eux une remise en question de leur manière de se déplacer. Pour certains automobilistes, qui n’apprécient pas le passage des motos entre deux voitures, c’est une bonne nouvelle.
En revanche, l’évolution suivante ne plaira à personne. Effectivement, une directive européenne pourrait transformer les autoroutes gratuites en routes payantes dans plusieurs pays de l’Union européenne. En Espagne, par exemple, le gouvernement en place optait pour la gratuité des autoroutes en 2018. Une initiative très populaire auprès des automobilistes, beaucoup moins auprès de l’UE. Elle ne peut pas, en effet, détourner le regard par rapport au manque à gagner.
Les automobilistes et la préservation de la nature
Souvent, les automobilistes sont une cible de choix pour les gouvernements qui mettent en place des mesures pour sauvegarder l’environnement. Alors, en 2025, les conducteurs devront lever le pied.
En effet, plusieurs mesures verront le jour pour réduire les accidents et les émissions de CO2. Parmi ces changements, la généralisation des zones limitées à 70 km/h sur de nombreuses routes nationales et départementales. Cette initiative vise non seulement à préserver les écosystèmes locaux, mais aussi à limiter la pollution dans les zones sensibles.
En outre, dans plusieurs centres-villes (comme à Paris, Grenoble et Lille), la limitation à 30 km/h est désormais une norme. Les premiers résultats de cette mesure montrent une réduction des nuisances sonores et une amélioration de la qualité de l’air. Alors, cela pourrait encourager d’autres villes à suivre cet exemple.
Un changement de taille en 2025
Enfin, un des changements les plus marquants de 2025 sera l’adoption massive du limiteur de vitesse intelligent. Ce dispositif, capable de lire les panneaux de signalisation et d’adapter automatiquement la vitesse du véhicule, bouleversera les habitudes de conduite.
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Depuis juillet 2024, il est déjà obligatoire sur les véhicules neufs, et son impact sur la sécurité routière est très attendu. Il pourrait permettre de réduire les accidents sur la route. En effet, une bonne partie des automobilistes qui en commettent roulent trop vite.
Les automobilistes vont devoir, comme à chaque fois, s’habituer à ces évolutions. Si elles s’en prennent parfois à leur compte en banque, elles visent à mieux vivre ensemble, dans un environnement sain. Rappelons, en outre, l’interdiction à venir (pour 2035) de la vente des véhicules thermiques. Bientôt, nos routes ne compteront plus que des véhicules électriques.
