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Retraite : qui pourra bénéficier d’une exonération de CSG et de CRDS ?

Tous ces Français pourront bénéficier d’une exonération de CSG et de CRDS une fois à la retraite. Une très bonne nouvelle pour les concernés.

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Une fois à la retraite, de nombreuses personnes peuvent bénéficier d’une exonération de la Contribution sociale généralisée (CSG), de la Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et de la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa).

Des taux à prendre en compte à la retraite

Les prélèvements sociaux représentent une part significative des retenues sur la pension de retraite. En revanche, la CSG, la CRDS et la Casa sont en principe déduites des montants bruts des retraites, comme le soulignent nos confrères du Figaro.

En revanche, certaines personnes peuvent tout de même bénéficier d’une exonération totale ou partielle de ces prélèvements en fonction de leur situation fiscale. Les taux appliqués à la CSG varient selon le niveau de revenu fiscal de référence (RFR).

Pour 2025, les taux restent les suivants : exonération totale : aucun prélèvement pour les plus modestes. Taux réduit : 3,8 %, taux médian : 6,6 %. Et taux normal : 8,3 %.

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En ce qui concerne la CRDS, le taux est fixe pour tous les seniors soumis à cette contribution, à savoir 0,50 %. La Casa, quant à elle, reste également applicable au taux fixe de 0,3 %. Et ce, uniquement aux retraités soumis aux taux médian ou normal de la CSG.

Les seuils d’assujettissement et d’exonération peuvent bénéficier d’un nouveau calcul tous les ans. L’évolution des prix à la consommation hors tabac mesurée par l’Insee reste également prise en compte, souligne le Figaro.

Pour 2025, ces seuils ont bénéficié d’une revalorisation de 4,8 % par rapport à l’année précédente. Ils prennent en compte le RFR mentionné des retraités sur l’avis d’impôt 2024. Et, si nécessaire, celui de 2023. Le calcul repose sur le nombre de parts fiscales. Et sur le lieu de résidence du bénéficiaire.

Un revenu de référence fiscal à ne pas dépasser

Ces éléments permettent de définir le taux applicable, du taux réduit à l’exonération totale. Pour une personne seule (1 part fiscale), l’exonération totale s’applique si le RFR ne dépasse pas 12 817 euros. Le taux réduit s’applique si le RFR est compris entre 12 817 euros et 16 755 euros.

De son côté, le taux médian concerne les retraités dont le RFR reste compris entre 16 755 euros et 26 004 euros. Le taux normal s’applique à partir d’un RFR égal ou supérieur à 26 004 euros. Sachez aussi que le seuil augmente avec le nombre de parts fiscales.

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Pour 2 parts fiscales, l’exonération reste applicable jusqu’à un RFR de 19 661 euros. Tandis que le taux normal s’applique au-delà de 39 886 euros. Chaque demi-part supplémentaire ajoute environ 3 422 euros pour l’exonération totale. Et 6 941 euros pour le passage au taux normal.

Pour les résidents des départements d’Outre-mer, des plafonds spécifiques restent prévus. Par exemple, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, les seuils disposent d’un léger ajustement pour tenir compte des spécificités locales.

Pour les retraités qui ont aussi des revenus modestes, l’exonération totale ou partielle des contributions sociales peut représenter un soulagement financier notable. À titre d’exemple, une pension brute de 1 500 euros soumise au taux normal de la CSG, à la CRDS et à la Casa verrait une retenue de près de 150 euros mensuels.

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