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Les automobilistes, une fois sur les routes, doivent respecter un certain nombre de règles. Le règlement du Code de la route, bien sûr, qui assure la sécurité de tous. Mais aussi le Code pénal, qu’ils doivent scrupuleusement suivre, tout comme les autres Français, bien sûr.
Certaines règles, les automobilistes ne les apprécient guère. Elles peuvent les obliger à revoir leurs habitudes ou à dépenser de l’argent. C’est par exemple le cas des nouveautés qui entrent en vigueur et qui visent à limiter la pollution des véhicules. Les ZFE, notamment, en agacent plus d’un. Or, en 2025, elles continueront de s’étendre et de durcir leur règlement.
ZFE : des restrictions plus fortes pour les automobilistes en 2025
En 2025, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) vont entraîner des changements significatifs pour de nombreux automobilistes français. Plus de 40 % du parc automobile, soit environ 14,3 millions de véhicules, ne pourront pas circuler dans plusieurs grandes agglomérations. Cela oblige donc énormément de conducteurs à agir pour éviter les sanctions.
Pour rappel, les ZFE ont pour objectif de réduire la pollution atmosphérique en limitant l’accès aux véhicules trop polluants. Ces zones imposent des restrictions qui se basent sur le système de vignettes Crit’Air, qui classe les véhicules selon leur niveau d’émissions polluantes.
À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, des métropoles comme Paris, Lyon, Strasbourg, Grenoble et Montpellier durciront leurs règles. Les véhicules qui ont la vignette Crit’Air 3 ne pourront plus circuler dans ces zones. Certains automobilistes doivent s’y préparer. Nous pensons à ceux au volant de voitures diesel (avant 2011) et de voitures essences (avant 2006).
Que faire si votre voiture ne peut plus circuler ?
Si votre véhicule devient inéligible à la circulation dans une ZFE, plusieurs options s’offrent à vous. La première est évidemment la revente. Par exemple, vous pouvez vendre votre voiture dans une région qui n’applique pas encore ces restrictions. Cela augmentera vos chances de trouver un acheteur.
Sinon, il va falloir dépenser de l’argent. Envisagez un modèle avec une vignette Crit’Air 2 ou 1. Ces classifications restent, pour l’instant, autorisées dans la plupart des métropoles, avec une meilleure longévité pour les Crit’Air 1.
Mais les automobilistes qui veulent être tranquilles peuvent évidemment se tourner vers les véhicules électriques. Ces derniers peuvent circuler dans toutes les ZFE françaises. Et vous ne risquez pas de subir une nouvelle interdiction dans les années à venir. C’est, sans doute, la décision la plus logique, bien que coûteuse.
Attention aux sanctions
Pour les automobilistes qui décident de circuler dans une ZFE malgré les interdictions, il convient de noter qu’ils risquent une amende de 68 €. Il est donc préférable d’agir pour éviter d’enchaîner les amendes. D’autant plus que ces zones existent pour protéger notre environnement des conséquences de la pollution.
Avec ces nouvelles règles, les ZFE continueront de remodeler les habitudes des automobilistes. Leur but est de le pousser vers des choix de mobilité plus durables.
Certes, ces restrictions représentent un défi pour de nombreux foyers. Cependant, elles offrent également une opportunité d’adopter des solutions plus respectueuses de l’environnement. C’est un défi qui nous attend et que nous devons relever.