Montrer le sommaire Cacher le sommaire
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les Français se préparent à célébrer Noël. C’est un moment festif où seule la joie trouve sa place. Ils ne pensent pas encore à la nouvelle année, et encore moins aux changements qui l’accompagnent. Des changements qui concernent les retraites, les salaires ou encore les aides sociales.
Ce n’est pas une surprise, chaque année, c’est la même chose. Le 1ᵉʳ janvier est l’occasion, pour le gouvernement, d’officialiser des évolutions notables. Elles concernent parfois énormément de citoyens en France. Après les fêtes de fin d’année, le mois de janvier, souvent, est bien triste et morose. Le sera-t-il cette année aussi ?
Retraites : une bonne année pour commencer l’année
Avec la censure du gouvernement de Michel Barnier, les pensions de retraite profiteront de la revalorisation annuelle comme le prévoit la loi. Il n’y aura pas de baisse ou de changement, comme le souhaitait l’ancien Premier ministre. Pour rappel, l’ancien gouvernement optait pour une revalorisation de 0,9 %.
Elle ne verra finalement jamais le jour. Pour les retraités, c’est une bonne nouvelle. En effet, la revalorisation sera plus importante. Elle sera de 2,2 %. Certes, c’est moins impressionnant qu’en janvier 2024, avec une hausse de 5,3 %. Pour autant, cela reste une évolution bienvenue en ces temps de crise.
À noter la revalorisation, au même moment, de l’Aspa, l’Allocation de solidarité aux personnes âgées. Cette allocation, qui concerne les retraités les plus précaires, augmentera également de 2,2 %.
Des évolutions notables à connaître
Pour les retraités, cette évolution n’est pas une surprise. En effet, la revalorisation intervient chaque année au 1ᵉʳ janvier. En revanche, certaines évolutions à venir, elles, sont nouvelles et peuvent en surprendre plus d’un.
Nous pensons par exemple à la gratuité à venir des consultations psychologiques. En effet, tous les Français bénéficieront de 12 séances gratuites par an sans nécessité de prescription médicale. Une belle nouvelle qui prouve que la France prend le sujet de la santé mentale au sérieux.
Du côté des allocataires du RSA, un changement de taille entrera en jeu en janvier 2025. En effet, ils devront consacrer entre 15 et 20 heures par semaine à des activités d’insertion (formations, stages). Cette mesure s’accompagnera d’une inscription automatique à France Travail.
Du côté des mauvaises nouvelles, les épargnants subiront une perte du taux d’intérêt du PEL. En effet, ce dernier passera de 2,25 % à 1,75 %. Quant au Smic, nous ignorons encore s’il évoluera à la hausse en janvier.
À voir Retraites, CAF, impôts… tout ce qui va changer pour votre portefeuille en janvier 2025
Les automobilistes au cœur de certains changements
Outre les retraites et le RSA, notons aussi les changements à venir concernant les allocations chômage. Les durées maximales d’indemnisation évolueront. 27 mois pour les chômeurs âgés de 55 à 57 ans, contre 22,5 mois pour ceux de 53 à 55 ans.
Enfin, les automobilistes seront au cœur d’un certain nombre de changements. Le gouvernement continue de faire la chasse aux véhicules polluants. Ses armes, à ce niveau-là, sont les Zones à faibles émissions (ZFE). Cela fait des années qu’elles se développent et qu’elles durcissent leurs règles.
En 2025, 30 grandes agglomérations, comme Bordeaux et Rennes, devront instaurer des ZFE. De grandes villes, comme Paris et Lyon, interdisent à la circulation les véhicules Crit’Air 3. Le but est de pousser les automobilistes à changer de voiture.
Enfin, les motos immatriculées à partir de 2025 devront respecter de nouvelles normes européennes pour limiter les nuisances sonores.
Des retraites aux automobilistes, en passant par les allocataires des aides sociales, un certain nombre de changements à connaître attendent les Français en 2025.
