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Comme tous les ans, qui dit nouvelle année dit nouveaux changements. Dès le 1ᵉʳ janvier, les Français noteront l’arrivée d’évolutions souvent notables. Des évolutions qui toucheront les automobilistes comme les plus précaires. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Une chose est sûre, ces changements reflètent les priorités du gouvernement en matière de simplification administrative, de justice sociale et de transition écologique. Comment les Français vont-ils les accueillir ? Là est une autre question. Mais voyons ensemble à quoi s’attendre.
Simplification : le maître mot du gouvernement
Le gouvernement veut simplifier les démarches et la bureaucratie. Ainsi, dès janvier 2025, les entreprises devront utiliser un guichet unique numérique pour toutes leurs démarches administratives. Ce nouveau dispositif remplace les Centres de formalités des entreprises (CFE), dans l’optique de centraliser et de simplifier les procédures.
En outre, les tribunaux des activités économiques (TAE) se substitueront aux tribunaux de commerce à compter de 2025. Ces juridictions seront compétentes pour gérer l’ensemble des problématiques liées aux entreprises en difficulté : négociations amiables, conciliations, procédures de sauvegarde ou encore liquidations judiciaires.
Certains automobilistes devront faire face à des changements concernant, enfin, les véhicules professionnels. En effet, les entreprises qui possèdent des flottes de véhicules devront composer avec des changements fiscaux dès le début de l’année. D’abord, l’augmentation des taxes sur les émissions de CO₂ et l’ancienneté des véhicules. Ensuite, la fin des exonérations fiscales pour les véhicules hybrides.
Une bonne nouvelle pour certains automobilistes
Grâce aux améliorations de la qualité de l’air, les restrictions des zones à faibles émissions (ZFE) s’allègeront finalement dans de nombreuses régions. Cependant, les métropoles de Paris et Lyon maintiendront l’interdiction des véhicules Crit’Air 3.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les véhicules diesel de plus de 14 ans et les voitures essence de plus de 19 ans (classés Crit’Air 3) seront les prochaines cibles des restrictions légales. Les automobilistes ne pourront plus conduire dans certaines villes françaises. S’ils ne respectent pas les règles, les amendes tomberont.
Cette nouvelle n’impactera pas les automobilistes qui ont une voiture récente. Pour eux, les ZFE ne changent rien. Mais, en tant que Français, ils subiront de plein fouet d’autres changements majeurs.
La santé en jeu en 2025
Plus les années passent et plus notre système de santé se fragilise. Nous venons de voir comment les automobilistes peinent désormais à circuler selon leur voiture. Mais, en France, il sera peut-être impossible de se soigner un jour sans complémentaire privée.
En effet, à partir du 22 décembre 2024, les consultations chez le médecin pour les patients âgés de plus de 6 ans passeront de 26,50 à 30 euros. Cette hausse fait suite à des négociations entre les syndicats de médecins et l’Assurance maladie, ces derniers jugeant les revalorisations antérieures insuffisantes.
Les Français devront donc avancer plus d’argent. Une nouvelle qui ne réjouit pas les plus précaires. D’autant plus que la réforme du RSA approche. En effet, les bénéficiaires de cette aide devront consacrer 15 heures hebdomadaires à des activités d’insertion pour faciliter leur retour à l’emploi.
Travailleurs, automobilistes, précaires, patients, tous feront face à ces changements de taille pour la nouvelle année. Des évolutions qui, sans doute, n’amélioreront pas l’image du gouvernement aux yeux des Français.