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Mauvaise nouvelle pour les propriétaires : cette nouvelle loi qui va en faire rager plus d’un

L’année prochaine pourrait marquer un tournant pour certains propriétaires. Ils vont devoir faire face à une nouvelle loi.

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2025 ne sera pas clémente pour certains propriétaires. Une nouvelle mesure va prendre effet dans quelques jours, et autant dire qu’elle ne risque pas de faire des heureux. Entre obligations accrues et enjeux financiers, cette règle pourrait bien bousculer les habitudes de nombreux bailleurs. Alors, préparez-vous, car ce qui suit promet de ne laisser personne indifférent.

De plus en plus de règles à respecter

Vous pensez qu’il suffit d’avoir un logement pour pouvoir le mettre en location ? Erreur ! La loi encadre strictement les propriétaires en leur imposant des critères rigoureux pour un logement décent. La première règle concerne la surface habitable minimale, qui garantit un espace de vie suffisant pour le locataire.

Autre point clé : l’installation électrique et de gaz. Ces éléments doivent impérativement répondre à des normes de sécurité précises. L’isolation thermique et phonique est également devenue une priorité absolue. D’ailleurs, les logements mal isolés, qualifiés de « passoires thermiques », sont dans le collimateur du gouvernement.

Ne pas respecter ces obligations expose les propriétaires à des sanctions, tant pénales que civiles. Face aux enjeux environnementaux croissants, les règles évoluent sans cesse. La dernière réforme en date suscite déjà l’inquiétude de nombreux bailleurs.

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Un coup dur pour les propriétaires

Pour de nombreux propriétaires, la location d’un bien immobilier représente une source de revenus essentielle. Malheureusement pour certains, ce modèle économique se trouve menacé. En effet, les logements dits passoires thermiques se voient de manière progressive exclus du marché locatif.

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2023, les logements classés G+ sont interdits à la location. Il s’agit de ceux qui affichent une consommation énergétique supérieure à 450 kWhEP/m². Et ce n’est qu’un début.

Selon le calendrier progressif imposé par la loi Climat et Résilience 2011, l’interdiction s’étend aux logements classés G. Cette mesure prendra alors effet dès le 1er janvier 2025, indique Droit-finances dans ses colonnes.

Quels sont donc les logements visés ? Principalement ceux dont la consommation énergétique dépasse 420 kWhEP/m². Cela concerne surtout les maisons mal isolées ou équipées d’un système de chauffage obsolète. Ces habitations souffrent en fait de pertes thermiques importantes et d’une consommation énergétique excessive.

Il faut bien l’avouer, la nouvelle mesure est un véritable casse-tête pour les propriétaires. S’ils ignorent ces obligations, ils risquent de perdre un revenu locatif et de subir les sanctions.

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Les impacts sur les propriétaires

La nouvelle mesure sur les passoires thermiques représente un défi de taille pour les propriétaires. Ces derniers doivent choisir entre entreprendre des rénovations énergétiques coûteuses ou vendre leur bien. Mais le dilemme financier est réel, car ces travaux peuvent s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Les tensions entre locataires et propriétaires risquent aussi de s’intensifier. De nombreux locataires pourraient engager des actions en justice pour exiger une mise aux normes de leur logement.

Loïc Cantin, président de la Fédération National de l’Immobilier (FNAIM) alerte sur cette situation préoccupante auprès de Droit-finances. « Environ 18 000 logements par mois pourraient faire l’objet de recours de locataires contre leurs propriétaires. Nous entrons dans une spirale de judiciarisation qui rappelle les conflits prolongés après la loi de 1948. »

Alors, pour éviter de se retrouver dans cette impasse, les propriétaires doivent anticiper. Sachez que bien que les rénovations représentent un investissement lourd, elles améliorent considérablement le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Et un bon DPE, c’est non seulement une garantie de conformité, mais aussi un atout pour louer à un tarif plus avantageux.

Sources : Droit-finances

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