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Le monde avance vite. Une technologie révolutionnaire un jour peut rapidement devenir obsolète. Alors que nous en sommes à la 5G, rappelons-nous de la mise en place, dans les années 1980, de la 2G. À l’époque, ce dispositif était une avancée majeure dans le domaine des télécommunications.
C’est grâce à la 2G que les téléphones portables ont pu voir le jour. Il ne s’agit pas de remettre en question l’impact, en son temps, de ce dispositif. En revanche, il faut voir la réalité en face. Après plus de quatre décennies de service, ce réseau emblématique est sur le point de disparaître. Sa remplaçante, la 3G, s’éteindra à son tour d’ici 2028.
La fin d’un dispositif autrefois révolutionnaire
La fin de la 2G, puis de la 3G, n’est pas vraiment surprenante. Certains de nos lecteurs, sans doute, ignoraient qu’ils existaient encore. Il faut dire qu’ils sont désormais obsolètes. Pire, ils occupent inutilement des fréquences précieuses dans un environnement technologique où la 4G et la 5G dominent.
Mais cette transition vers un monde sans 2G et 3G ne sera pas sans conséquence. Un élément de notre quotidien, notamment, est encore en lien avec ce dispositif. Il s’agit des ascenseurs.
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Dès 2025, les principaux opérateurs français (Orange, SFR et Bouygues), cesseront d’exploiter le réseau 2G. Ce changement pose un problème majeur pour les systèmes d’alarme et de communication de nombreux ascenseurs. En effet, ils sont 630 000 à fonctionner encore via ce réseau (selon Presse-Citron).
Un dispositif qui ne disparaît pas sans frais
Cette situation implique des coûts considérables pour les copropriétaires. En effet, ils devront adapter les dispositifs de leurs immeubles. La modernisation de ces systèmes nécessitera des travaux coûteux. Les estimations tablent sur des dépenses allant de 800 et 1 500 euros par ascenseur.
À cela s’ajoutera une augmentation des frais d’abonnement pour ces équipements, qui devraient doubler. Les abonnements passeraient en effet de 400 euros à 800 euros par an.
En outre, la disparition de ce dispositif ne se limite pas aux ascenseurs. De nombreux appareils encore en service (les anciens téléphones portables) deviendront inutilisables. Cette obsolescence forcée entraînera des dépenses supplémentaires pour les particuliers, qui devront remplacer ces équipements.
Une évolution nécessaire, mais qui a un coût
La fin de ce dispositif implique une double conséquence financière. En effet, non seulement les copropriétaires devront moderniser leurs ascenseurs, mais les utilisateurs de téléphones et d’autres appareils connectés devront également investir dans des solutions compatibles avec les réseaux actuels.
Il s’agit malgré tout d’un passage inévitable pour libérer des fréquences et favoriser l’expansion des technologies plus avancées. Mais ce n’est pas parce qu’une transition est logique qu’elle ne réserve pas son lot de défis. Pour les professionnels comme pour les particuliers, la fin de la 2G est synonyme d’augmentation des coûts.
Mais il est essentiel de vivre avec son temps et de ne pas toujours regarder en arrière. Le dispositif de la 2G était révolutionnaire, il ne l’est plus aujourd’hui. La 3G suivra ses pas. Et, un jour, la 4G et la 5G également. Car le monde continue de tourner et évolue pour se moderniser.