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Automobilistes : plus de 2,7 millions de voitures interdites de rouler en 2025, les concernés

Les automobilistes en ont l'habitude, ils savent que les règles évoluent. En 2025, certains changements les impacteront directement.

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Cela fait désormais plusieurs années que les automobilistes font face à des changements drastiques qui remettent en cause leurs habitudes ou leur comportement. Souvent, ces évolutions ont pour objectif de préserver la santé de notre planète.

Il faut dire que les voitures thermiques sont, évidemment, responsables d’une grosse partie des émissions qui polluent le plus. C’est pourquoi, en 2023, dans le cadre de son ambitieux Plan Climat, l’UE introduisait une série de réformes majeures. Parmi celles-ci, figure l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques, qu’ils soient alimentés à l’essence ou au diesel, à partir de 2035. En attendant, d’autres restrictions attendent les Français.

Les automobilistes doivent se défaire des véhicules polluants

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) existent depuis 2019 pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants. Ce sont les collectivités territoriales qui assurent leur gestion et qui déterminent les seuils et critères applicables. Les véhicules, quant à eux, reçoivent une note selon leur impact environnemental grâce à la vignette Crit’Air.

Ainsi, les voitures diesel immatriculées entre 1997 et 2000, les plus polluantes, se voient attribuer une vignette Crit’Air 5, tandis que les véhicules électriques ou à hydrogène arborent une vignette verte, symbole de propreté écologique. Ce système facilite l’identification des véhicules les moins respectueux de l’environnement.

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Jusqu’à présent, seules les voitures vignettes Crit’Air 5 et 4 ne pouvaient plus circuler dans les ZFE. Cependant, dès 2025, les restrictions s’étendront aux véhicules Crit’Air 3. Un changement qui impactera 2,7 millions d’automobilistes. Cependant, notons que certaines villes françaises (comme Marseille, Rouen ou Strasbourg) optent finalement pour un report de cette interdiction. 

Lyon : pionnière dans le renforcement des ZFE

Si certaines municipalités jouent la carte de la souplesse, d’autres ne font pas de cadeau aux automobilistes. Ainsi, à compter du 1ᵉʳ janvier 2025, Lyon interdira la circulation des véhicules Crit’Air 3 dans sa Zone à Faibles Émissions. 

Cette mesure concernera plus de 60 000 voitures supplémentaires. Au total, environ 25 % des automobilistes de la ZFE lyonnaise perdront leur droit de circuler dans cette zone.

La ZFE de Lyon s’étend sur une zone particulièrement vaste qui inclut cinq communes : la quasi-totalité de la ville de Lyon, Caluire-et-Cuire, ainsi que des portions de Bron, Villeurbanne et Vénissieux, à l’intérieur du boulevard périphérique. Cette décision va évidemment changer le quotidien de milliers d’automobilistes. Et attention à ceux qui tenteraient de ne pas respecter cette nouvelle règle.

Quelles répercussions pour les usagers de la route ?

Selon l’Insee, cette évolution des règles impactera notamment les catégories socio-professionnelles intermédiaires, ainsi que les familles avec enfants. En effet, parmi les actifs utilisant leur voiture pour se rendre au travail dans la ZFE, 50 % vivent en couple avec enfants. Pour ces automobilistes, le véhicule représente un moyen indispensable pour concilier trajets professionnels et personnels (écoles, crèches, activités extrascolaires).

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Certes, le gouvernement propose des dispositifs d’accompagnement (prime à la conversion, prêts à taux zéro, microcrédits). Malgré tout, ces mesures ne suffisent pas à apaiser les esprits. D’autant plus que, plus le temps passe, moins elles sont intéressantes.

En effet, les automobilistes font face aux mêmes constats que tous les Français : le gouvernement opte pour l’austérité. Alors, il limite les aides, change les règles et les rend moins intéressantes. Cela ne doit pas pour autant encourager les conducteurs à ignorer les règles. À ce sujet, les sanctions sont dissuasives. En effet, les amendes seront de 68 euros pour les véhicules légers et de 135 euros pour les véhicules lourds.

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