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Les automobilistes voient depuis des années à quel point de nombreux changements peuvent intervenir. Ces derniers viennent du gouvernement ou de l’Union européenne et visent à répondre à des problématiques environnementales, notamment. De quoi obliger les conducteurs à faire évoluer leurs habitudes.
L’année 2025, à ce sujet, commencera avec de nouveaux ajustements que les automobilistes doivent connaître. En effet, ces nouvelles mesures les impacteront directement. Les règlementations évoluent et il est essentiel pour les conducteurs de se renseigner. Les conséquences, par exemple, peuvent s’en prendre directement au compte en banque. Découvrons ensemble un tour d’horizon des évolutions notables à venir.
Une mauvaise nouvelle pour les automobilistes
Cela fait des années que le gouvernement vise à limiter, au maximum, l’impact négatif des voitures thermiques sur l’environnement. Entre la pollution atmosphérique et sonore, ces véhicules attirent toute l’attention. Alors, l’État proposait un bonus écologique intéressant. Le but était d’encourager les Français à changer de voiture. Pour qu’ils se tournent vers l’électrique, ce bonus naissait afin d’alléger la note.
Et cela fonctionne, puisque la vente de voitures électriques continue d’évoluer à la hausse. Les automobilistes les plébiscitent, surtout à une époque où faire le plein d’essence coûte énormément d’argent. Mais voilà, depuis le 2 décembre, le montant de ce bonus n’est plus le même. Il est plus bas. En effet, son montant dépend désormais du revenu fiscal de référence (RFR).
Ainsi, ce bonus écologique évolue de 2 000 euros à 4 000 euros selon votre situation. Cette baisse n’annonce rien de bon. En effet, il pourrait tout simplement disparaître à l’avenir. La France suivrait alors les traces de l’Allemagne ou encore de l’Italie. Les automobilistes qui comptent sur ce bonus pour changer de voiture doivent donc agir vite.
La chasse aux automobilistes qui polluent
Si cette prime réduit son montant, le gouvernement et les communes n’abandonnent pas leur chasse aux voitures polluantes. Pour cela, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) renforcent leurs restrictions. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les véhicules arborant une vignette Crit’Air supérieure à 3 seront interdits dans certaines zones comme Lyon ou le Grand Paris (à l’intérieur de l’A86).
La vignette dépend de la pollution qu’émet le véhicule. Avec les années, les règles continueront de se durcir. Le but est, encore une fois, d’encourager les automobilistes à se défaire de leur voiture polluante.
Si le renforcement de la règlementation est logique, la baisse du bonus écologique surprend d’autant plus. Mais le gouvernement est soucieux de réaliser des économies. Il est alors indispensable, pour lui, de rogner dans certaines aides publiques.
D’autres mesures qui n’enchanteront pas les conducteurs
2025 réservera encore d’autres surprises. Et pas des belles. En effet, en février prochain, les tarifs des péages augmenteront de 0,92 %. Forcément, cela met en colère les automobilistes. Ces derniers assistent, impuissants, à une hausse continue de ces tarifs depuis des années.
En outre, les conditions pour bénéficier du leasing social évolueront également. Malheureusement, elles rendront l’offre moins accessible et moins avantageuse pour de nombreux automobilistes.
Ces évolutions sont la preuve que les règles concernant les automobilistes continuent d’évoluer. Elles mettent cependant en avant une certaine incohérence au sujet de la lutte contre la pollution. Mais, incohérence ou non, les conducteurs devront s’y faire.
