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Voir partir 135 euros de son portefeuille pour une négligence, ça fait mal, non ? Et pourtant, c’est précisément ce que risquent les automobilistes qui s’aventurent sur certaines voies réservées. Face aux embouteillages, la tentation de les emprunter est forte, mais attention : cela peut coûter cher.
Toutefois, il existe des situations où certains conducteurs peuvent les utiliser sans craindre une sanction. Détails !
Ces voies réservées
Tous les automobilistes le savent : la route est composée de diverses voies de circulation. Pourtant, certaines d’entre elles ne sont pas là pour tout le monde. Il existe des voies réservées qui ont pour objectif d’organiser la circulation et de garantir la sécurité de chacun. Mais attention, il ne suffit pas de vouloir y circuler pour en avoir le droit !
Commençons par les plus évidentes : les voies piétonnes. Bien distinctes de la chaussée, elles représentent souvent pavées ou légèrement surélevées. Leur rôle ? Protéger les piétons en créant des espaces dédiés à la marche, loin du trafic automobile et des risques d’accident.
Puis viennent les voies réservées aux cyclistes. Ces bandes délimitées par des marquages ou barrières sont là pour sécuriser les deux-roues des automobilistes pressés.
Enfin, les voies réservées aux bus et taxis. Ils existent pour fluidifier les trajets de ces véhicules de transport public. Ainsi, ces voies permettent de réduire les risques de retard pour leurs usagers.
Automobilistes, attention aux sanctions !
Les voies réservées aux bus et taxis sont souvent vides aux heures creuses. Elles représentent donc un appel du pied irrésistible pour les automobilistes pris dans les embouteillages. D’ailleurs, qui n’a jamais rêvé d’y circuler, surtout quand les bouchons s’allongent ? Mais prudence, cette tentation de gagner quelques minutes peut coûter bien plus cher qu’un simple coup d’accélérateur.
Rouler sur ces voies reste strictement interdit pour les particuliers. La sanction ? Une contravention de 4e classe qui allège votre portefeuille de 135 euros d’amende. Sachez qu’en payant rapidement, dans un délai de 15 jours, le montant descend à 90 euros.
En revanche, cette infraction ne retire aucun point de votre permis. Mais attention, accumuler ce type d’amendes peut vite peser sur votre budget. Autant rester sur les voies autorisées et respecter les règles pour circuler en toute sérénité.
Pour éviter cette déconvenue, mieux vaut donc s’informer avant de s’engager. Des panneaux indiquent clairement ces zones interdites. Cependant, quelques exceptions permettent à certains automobilistes d’y accéder de manière légale.
Ces automobilistes qui peuvent y circuler
Vous l’aurez compris, les voies de bus et taxis jouent un rôle crucial dans la fluidité des déplacements urbains. Leur usage limité évite les embouteillages pour ces véhicules indispensables. Si elles demeurent interdites pour les automobilistes classiques, elles peuvent être un privilège pour certains.
D’abord, les VTC (voitures de transport avec chauffeur) font partie des rares exceptions. Cependant, pour accéder à ces voies, ils doivent disposer d’une autorisation spécifique. Sans ce précieux sésame, ils risquent alors de rejoindre la longue liste des contrevenants.
Les véhicules d’urgence, comme les ambulances ou les pompiers, peuvent également les emprunter. Néanmoins, cela ne s’applique que dans des situations réellement urgentes. Inutile donc de s’y aventurer pour une simple balade entre deux interventions.
Les cyclistes, quant à eux, bénéficient d’un traitement de faveur. Ces voies leur sont souvent ouvertes, leur offrant un espace sécurisé pour circuler loin des automobilistes impatients. En dehors de ces exceptions, les conducteurs ordinaires doivent impérativement rester sur leurs itinéraires habituels, sous peine de sanction.