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Les automobilistes s’accordent sans doute pour dire à quel point ils estiment ne plus être les bienvenus en ville. Les communes sont nombreuses à prendre des décisions drastiques qui les impactent directement. Entre le manque de places et les limitations de vitesse, il n’est plus très agréable de prendre la voiture.
À ce sujet, en parlant des vitesses, l’année 2024 est un bel exemple. C’est cette année, par exemple, que le périphérique parisien accueille sa limite à 50 km/h. Mais si vous pensiez qu’il s’agissait d’une année de référence, ce serait sans compter sur 2025. De sacrés changements attendent nos amis automobilistes.
Automobilistes : la vitesse baisse encore
Le premier grand changement concerne la généralisation des zones qui ont pour limite 70 km/h sur certaines routes nationales et départementales. Ces nouvelles limitations toucheront principalement les régions naturelles sensibles et les zones densément peuplées (secteurs côtiers, alentours des réserves naturelles).
L’objectif principal de cette mesure est de protéger les écosystèmes fragiles et de réduire la pollution dans ces zones particulièrement vulnérables. Les automobilistes devront donc faire très attention et adapter leur conduite. Cette décision, pour eux, est loin d’être surprenante.
En effet, elle s’inscrit dans la continuité de la politique de réduction de la vitesse. Une politique vieille de quelques petites années, mais qui fait grand bruit. En outre, les changements ne s’arrêtent pas là. En effet, les autorités prévoient d’étendre cette tendance en abaissant la limite de vitesse à 110 km/h sur un nombre croissant de tronçons d’autoroutes. Une autre décision qui embêtera, sans doute, les automobilistes.
Il n’est plus bon d’utiliser sa voiture en ville
En milieu urbain, la tendance est tout aussi limpide. En effet, la vitesse va encore chuter. Après les expérimentations réussies à Paris, Grenoble et Lille, de plus en plus de villes devraient adopter la limitation à 30 km/h en centre-ville.
Bien que cette mesure fasse grincer des dents chez de nombreux automobilistes, elle vise à réduire la pollution sonore et à améliorer la qualité de l’air en zone urbaine. En réalité, les villes espèrent surtout décourager les automobilistes. Leur but est de les convaincre, d’une manière ou d’une autre, d’utiliser le moins possible leur véhicule.
Des mauvaises nouvelles pour finir
Ces nouvelles mesures s’accompagnent d’autres restrictions. Elles compliqueront encore la vie des automobilistes en 2025. En effet, les véhicules Crit’Air 3 seront définitivement interdits dans les zones à faibles émissions (ZFE) de plusieurs grandes villes, notamment Paris et Lyon. Cette décision va obliger de nombreux propriétaires de véhicules diesel immatriculés entre 2006 et 2010 à envisager le remplacement de leur voiture.
Enfin, pour couronner le tout, le malus écologique va se durcir. Le seuil d’émission de CO₂ sera abaissé à 113 g/km, contre 118 g/km actuellement. Cela devrait alors rendre l’achat de certains véhicules, comme les SUV, encore plus dissuasif pour les acheteurs.
En 2025, il faudra donc revoir son comportement sur les routes. Il est essentiel de savoir que les règles peuvent évoluer, d’un jour à l’autre. Il ne faut pas se reposer sur ses connaissances de conduite. Non, il faut se renseigner pour savoir si de nouveaux interdits voient le jour. C’est indispensable pour la sécurité de tous. Et, évidemment, pour la santé financière des automobilistes.