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Cette fin d’année est riche en rebondissements dans la vie politique française. Personne ne croyait vraiment en la censure du gouvernement, initiée par la France Insoumise. Elle est pourtant devenue réalité. Conséquence, de nombreux projets en suspens, des retraites aux plans sociaux.
C’est à François Bayrou de s’emparer de ces sujets brûlants. Michel Barnier laisse derrière lui une politique d’austérité. Une politique sans doute à l’origine de sa censure, après la tentative de passage en force du budget pour l’année 2025. Que nous réserve alors la fin d’année à ce sujet ?
Retraites, mesures fiscales : des mesures à gérer
Le Premier ministre aura à gérer plusieurs dossiers sensibles, notamment la fiscalité, les retraites, l’emploi et les crises sectorielles. En matière fiscale, la question de l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu à l’inflation se pose.
Cette réforme, qui vise à éviter une augmentation automatique de la charge fiscale des Français, bénéficie du soutien politique. Pour autant, elle doit encore franchir plusieurs étapes législatives et constitutionnelles avant sa mise en œuvre.
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De plus, des mesures fiscales concernant les tickets-restaurants et les titres de transport restent en suspens, ce qui complique davantage la situation et exige un consensus politique rapide. Et encore, ce n’est pas tout. Vous vous doutez bien que les retraites font parler d’elles. Pour autant, cette censure du gouvernement n’est pas une mauvaise nouvelle pour les retraités.
Retraites : réforme, revalorisation, casse-tête
Du côté des retraités, la censure du gouvernement est plutôt bienvenue. En effet, Michel Barnier comptait diviser par deux la revalorisation annuelle. Il promettait, pour les plus modestes, une nouvelle augmentation en juillet 2025. De quoi léser tous les autres.
Finalement, ce n’est pas une revalorisation de 0,9 % qui attend les seniors. Non, ils auront droit à l’augmentation logique de 2,2 %. Leur pouvoir d’achat s’en retrouve préservé. Cependant, François Bayrou devra faire face aux forces politiques qui souhaitent abroger la réforme des retraites.
La France Insoumise, notamment, est prête à tout pour faire entendre la colère des citoyens qui rejettent en grande majorité cette réforme. Ce n’est pas une mince affaire qui attend le Premier ministre.
Des plans sociaux au programme
En acceptant de devenir Premier ministre, François Bayrou sait que la mission n’est pas facile. D’abord, du fait du manque de légitimité politique. Ce sont finalement des serrages de main en coulisse, à l’origine de diverses alliances, qui lui garantissent sa place. Mais, surtout, la situation économique du pays est plus qu’incertaine.
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Les retraités ne sont pas le seul sujet problématique. Il y a également, comme défi majeur, les plans sociaux. En effet, près de 250 restructurations qui touchent potentiellement jusqu’à 200 000 postes sont en préparation.
Ce phénomène affecte à la fois des entreprises de grande envergure et des secteurs industriels stratégiques. Le Premier ministre devra donc se concentrer sur des mesures de soutien pour limiter l’impact sur l’emploi. En outre, il faudra mettre en place des dispositifs d’accompagnement pour les salariés visés par ces licenciements massifs.
En parallèle de cela, la réforme des retraites n’est pas la seule à faire du bruit. Celle concernant le chômage continue d’évoluer, au grand malheur de certains allocataires. Le nouveau gouvernement devra donc gérer ce virage.
