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Automobiles, RSA, transports… : ces nouvelles mesures prévues dès le 1er janvier 2025

Du secteur automobile en passant par la Caf, certains changements notables attendent les Français pour la nouvelle année.

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L’année 2024 est sur le point de se conclure. Nous nous en souviendrons comme d’une année instable d’un point de vue politique, avec notamment une censure historique du gouvernement. Mais 2025 réserve son lot de surprise également, en accueillant plusieurs changements, du secteur automobile au RSA.

Les Français commencent à avoir l’habitude de ces changements qui surviennent chaque début de mois. C’est une question de simplification pour le gouvernement. Le premier jour de chaque mois est susceptible de voir la naissance d’évolutions notables. Que nous réserve donc le mois de janvier 2025 ?

RSA : une réforme qui fait parler

Avant de parler du secteur automobile, revenons sur cette fameuse réforme. Cela fait des années que le gouvernement en parle. En 2025, elle passera du statut de projet à la réalité.

Pour dynamiser l’accès à l’emploi et atteindre l’objectif du plein-emploi, le gouvernement introduit ainsi des modifications au Revenu de Solidarité Active (RSA). Par conséquent, dès le premier jour de l’année, les allocataires devront consacrer 15 heures hebdomadaires à des activités d’insertion (formations, stages, immersions professionnelles).

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De fait, si vous touchez le RSA, vous serez automatiquement inscrit à France Travail. Et si vous ne respectez pas les engagements, vous devrez assumer certaines pénalités. Vous vous en doutez, vous vous exposez à ne plus toucher le montant de votre RSA.

Du nouveau pour le secteur automobile

Les automobilistes doivent eux aussi prendre connaissance des évolutions notables à venir. En effet, le gouvernement n’oublie pas le secteur automobile. À ce titre, nombreuses sont les villes à faire la chasse aux véhicules les plus polluants.

Ainsi, à partir de janvier 2025, le déploiement des zones à faibles émissions (ZFE) s’intensifie. De ce fait, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants où la qualité de l’air est inférieure aux normes de l’OMS devront instaurer une ZFE.

En outre, vérifiez l’année de livraison de votre automobile. En effet, à Paris, Lyon ou encore Grenoble, l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 sera effective. Ces nouvelles restrictions concerne 8 millions de véhicules. Autrement dit, cela représente 21% du parc automobile français.

Des automobiles aux transports en commun

Les conducteurs le voient. Ils notent que, depuis des années, les villes sont moins accueillantes envers les automobiles. Elles veulent non seulement améliorer la qualité de l’air, mais aussi désengorger les centres. Cela passe donc par des mesures restrictives d’un côté et incitatives de l’autre.

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Ainsi, les villes incitent les Français à abandonner leur automobile au profit des transports en commun. Mais pour les convaincre, il faut sortir le grand jeu. Nous pensons à la ville de Montpellier. Là-bas, le tramway est gratuit pour les habitants.

La ville de Paris ne peut pas en dire autant. Si elle poursuit la chasse aux automobiles, elle ne propose pas pour autant des offres intéressantes pour les transports en commun. Alors, les franciliens noteront des changements en janvier. D’abord, le tarif unique de 2.50 euros pour les trajets en métro, RER et Transilien. Ensuite, et c’est nouveau, l’introduction d’un Pass Navigo Jour à 12 euros. Enfin, le Pass Liberté+, qui permettra des trajets à 1,99 € en métro et RER.

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