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Suite aux bruits de couloirs qui circulent, les automobilistes s’attendent à payer leur contrôle technique plus cher en 2025 qu’en 2024. En effet, cette rumeur circule depuis des semaines. Et elle a l’air parfaitement réelle, puisque le prix augmenterait du fait d’un durcissement des règles.
Les automobilistes, évidemment, n’accueillent pas une telle nouvelle avec chaleur. Après tout, ils considèrent que le contrôle technique est déjà suffisamment strict. Pourquoi, donc, apporter de nouvelles règles ? Surtout si ces dernières participeraient, in fine, à augmenter le prix. Alors, que devons-nous retenir ? Où trouver le vrai dans le faux et le faux dans le vrai ?
Les automobilistes s’attendent à des changements
Ne tournons pas plus longtemps autour du pot. Les bruits de couloirs sont réels, certes. Pour autant, ce qu’ils indiquent n’est pas exact. En effet, en 2025, le contrôle technique conservera ses modalités actuelles. Les rumeurs sur un renforcement des normes relatives aux émissions polluantes dès janvier 2025 sont donc erronées.
Les critères d’inspection ne bougeront pas et seront les mêmes qu’en 2024. Ils feront, comme toujours, un focus sur la sécurité, les émissions polluantes et sur l’état général de votre voiture.
Évidemment, c’est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Certains craignaient que les prix s’envolent. Pire, ils avaient peur aussi que leur voiture ne passe pas ce contrôle du fait des nouvelles modalités.
Une évolution notable cependant
En revanche, cela ne signifie pas qu’il n’y aura aucun changement. Les critères restent les mêmes, c’est un fait. Mais nous notons une évolution qui verra le jour en 2025. Elle concerne le malus écologique, qui deviendra nettement plus strict. Le seuil de déclenchement passera de 118 g/km à 113 g/km de CO2.
Pour les automobilistes, c’est un changement de taille. En effet, certains véhicules qui, autrefois, étaient épargnés, seront désormais soumis à cette taxe.
Le montant maximal du malus, quant à lui, passera à 70 000 euros pour les véhicules les plus polluants, contre 50 000 euros aujourd’hui. Cette hausse reflète une volonté du gouvernement d’encourager la transition vers des véhicules moins émetteurs de gaz à effet de serre.
Le but est évidemment d’encourager à l’achat de voitures non polluantes. Nous pensons donc aux modèles électriques et aux modèles hybrides rechargeables. Ces derniers évitent les pénalités. En outre, rappelons que l’Union européenne veut également évoluer dans ce sens. Dès 2035, les constructeurs ne pourront plus proposer aux automobilistes des voitures thermiques.
Les automobilistes ne savent plus sur quel pied danser
Enfin, le bonus écologique baissera à 3 000 euros en janvier 2025. C’est une évolution qui surprend, mais qui s’inscrit dans une politique d’austérité. Ce bonus encourage pourtant les automobilistes à acheter des véhicules électriques.
Ces ajustements dans le système bonus-malus créent un effet ciseau significatif. D’un côté, un malus de plus en plus lourd pénalise les véhicules thermiques. De l’autre, un bonus écologique en baisse réduit l’incitation à l’achat de véhicules propres.
Dans ce contexte, les constructeurs devront s’adapter rapidement à ces nouvelles dynamiques. L’offre électrique, déjà en plein essor, deviendra un pilier central pour répondre aux attentes d’un marché en mutation. Pour les automobilistes, ces changements imposeront une longue réflexion sur le choix de leur prochain véhicule, entre respect des réglementations et contraintes budgétaires.