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Depuis 1982, les chèques vacances permettent aux Français de financer des activités de loisir et des séjours touristiques. Un peu moins de cinq millions d’agents publics et de travailleurs indépendants en profitent chaque année. Ce nombre monte à 11 millions en incluant les membres de la famille.
Mais si tous ces Français peuvent en profiter, une question se pose. Combien, au maximum, peuvent-ils espérer toucher ? Il existe évidemment un plafond. Mais ce dernier dépend de la situation de chaque demandeur. Ainsi, le statut du bénéficiaire, les contributions de l’employeur et les dispositifs de financement en place entrent en jeu.
Connaître le plafond des chèques vacances
Pour commencer, notons un fait important. Le plafond n’est pas le même pour tout le monde. En effet, il diffère selon les politiques spécifiques des entreprises ou des organismes publics. Mais, en moyenne, le plafond est de 1 000 euros par an. Bien sûr, certaines entreprises n’hésitent pas à aller au-delà de cette moyenne. Cela dépend de leurs ressources et des dispositifs sociaux en vigueur.
En complément, certains employeurs proposent des primes de vacances. Elles viennent également réduire les coûts des séjours estivaux. En outre, comme noté plus haut, le statut du bénéficiaire fait varier ce plafond des chèques vacances.
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Les salariés du secteur privé, par exemple, profitent souvent des plafonds les plus intéressants. Telle est la conséquence de dispositifs sociaux ou de comités d’entreprise performants. Pour les agents publics, le montant s’ajuste selon leur profil. Ils accèdent à des solutions spéciales via des organismes comme le CNAS.
Augmenter le plafond selon sa situation
Pour prétendre à un montant supérieur, il est possible de remplir certains critères spécifiques. Ainsi, un revenu fiscal de référence sous un certain seuil permet de gonfler le montant. De même, si vous avez des enfants. En effet, des charges familiales élevées permettent de toucher des chèques vacances plus importants.
Bien évidemment, les chèques vacances n’existeraient pas sans le rôle des employeurs et des collectivités locales. Pour les revenus les plus importants, l’employeur peut prendre jusqu’à 50 % de la valeur des chèques. Mais pour les plus modestes, ce pourcentage augmente pour atteindre jusqu’à 80 %. La contribution personnelle du salarié ou du bénéficiaire complète la différence selon les modalités définies.
Les chèques vacances sont valables pendant deux ans après leur année d’émission. Il est tout à fait possible de les cumuler sur plusieurs années. Certains Français font cela pour constituer un budget pour des projets de vacances plus ambitieux. En cas de non-utilisation, il est possible de demander une prolongation auprès de l’ANCV.
Un outil indispensable pour financer les loisirs
Il n’y a pas que le travail dans la vie. Alors, les chèques vacances sont un levier intéressant pour réduire les coûts des loisirs ou de séjours. Bien que leur montant varie selon les bénéficiaires et les règles en vigueur, ils représentent une opportunité à exploiter pleinement.
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Imaginez un peu selon le cadre. Des chèques vacances d’une valeur de 1 000 euros peuvent coûter 200 euros au bénéficiaire. C’est un gain de 800 euros qui permet de se faire plaisir.