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Pour toucher une pension de retraite, il faut travailler. Après tout, c’est en cotisant des trimestres que les Français atteignent le taux plein. Certes, il existe les trimestres gratuits. Mais, globalement, c’est en allant au travail chaque jour, pendant des décennies, que les citoyens financent leur pension.
Cependant, cette affirmation n’est pas tout à fait exacte. En effet, le travail permet de financer sa pension. En revanche, l’accès à cette pension ne concerne pas uniquement les actifs qui cotisent. Il faut également penser à ces personnes qui n’ont aucune activité professionnelle. Elles aussi peuvent prétendre à des droits à la retraite. Mais comment, exactement ?
La retraite s’adapte au parcours de chacun
Vous le savez, tous les Français ne touchent pas la même pension de retraite. En effet, cette dernière varie selon le parcours professionnel et les contributions qu’effectuent les actifs au cours de la vie active.
Par conséquent, si vous touchez le SMIC toute votre vie, votre pension ne sera pas la même qu’une personne qui gagne une grosse somme d’argent chaque mois. C’est un fait, la pension d’un ouvrier et moins confortable que celle d’un retraité. C’est pour cela que cette nouvelle étape de la vie en inquiète certains, alors que d’autres l’attendent avec impatience.
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Cependant, nous parlons uniquement des personnes qui travaillent. Mais, en France, pour différentes raisons, certains citoyens ne travaillent pas. Nous ne parlons pas d’une pause de quelques années. Non, nous parlons de personnes qui ne travaillent jamais. Heureusement pour elles, elles touchent une pension une fois à la retraite.
Une pension sans travailler
Même sans emploi, il est possible de cotiser volontairement à l’assurance retraite. Cette option est accessible sous certaines conditions. Par exemple, vous pouvez cotiser si vous soutenez un proche invalide ou dépendant dans les tâches de la vie quotidienne. D’autres critères permettent également d’accéder à ce dispositif.
En outre, les personnes qui ont réduit ou cessé leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants peuvent bénéficier de l’AVPF. Ce système leur permet de valider des trimestres sans avoir à cotiser directement.
Enfin, les personnes sans emploi peuvent également s’inscrire à France Travail (ex-Pôle Emploi) et opter pour un chômage non indemnisé. Bien que ce statut ne génère pas de droits pour la retraite complémentaire, il permet de valider jusqu’à six trimestres pour la pension de base.
L’Aspa, une aide précieuse pour les plus démunis
Les trimestres dont nous parlons sont des trimestres gratuits. Ces derniers permettent de cotiser, sans forcément travailler. Les parents en profitent, avec quatre trimestres pour l’arrivée d’un enfant, en plus de quatre trimestres pour l’éducation. Malgré tout, le montant final n’en reste pas moins extrêmement précaire.
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Il existe alors l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette dernière concerne les personnes de plus de 65 ans qui touchent une pension modeste. Elle vient compléter cette pension à hauteur de 1 012,02 euros pour une personne seule. Chaque année, elle profite d’une revalorisation selon l’inflation.
La France n’abandonne donc pas les citoyens qui ne travaillent pas. Certes, les pouvoirs publics invitent au travail afin de relancer la croissance. Pour autant, tous les citoyens doivent pouvoir profiter de leur retraite.
