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La taxe foncière… Ce terme fait frissonner chaque propriétaire. Tous les ans, c’est la même histoire. Une enveloppe à recevoir, et un sentiment de malaise en découvrant l’ampleur de la somme à payer.
En 2025, une mauvaise nouvelle s’annonce : la taxe foncière va de nouveau augmenter. Et cette fois, elle pourrait bien faire un peu plus mal. Pour les 32 millions de propriétaires en France, cette hausse risque de faire grincer des dents. Retour sur ce qu’il faut savoir.
Ces facteurs qui influencent le taux de votre taxe
Le calcul de la taxe foncière repose sur plusieurs critères essentiels. Parmi les facteurs qui jouent un rôle clé, nous retrouvons les caractéristiques du bien immobilier. Sa superficie, bien sûr, mais aussi ses équipements, comme une piscine ou un jardin.
Il est donc évident qu’une maison avec de grands espaces et des installations de loisirs sera bien plus taxée qu’un simple appartement.
Certains propriétaires risquent par ailleurs de voir leur taxe foncière grimper à plusieurs milliers d’euros, en fonction de la valeur de leur bien. Mais attention : ce n’est pas uniquement la taille qui entre en jeu. La localisation du bien, l’état du marché immobilier et même les décisions des collectivités locales peuvent influencer ce montant.
Des taux qui continuent à grimper
La tendance est claire : la taxe foncière n’a pas fini de grimper. En 2025, les propriétaires français devront encore se préparer à une hausse de cet impôt local. Une mauvaise nouvelle pour les millions de propriétaires, qui se plient à cette augmentation chaque année.
Pour bien comprendre, il suffit de jeter un œil aux augmentations des deux dernières années. En 2023, la taxe foncière a pris un coup de 7,1 % au minimum dans toutes les communes de France. Puis, en 2024, c’est une nouvelle montée de 3,9 % qu’ont dû affronter les ménages, et cela dans toutes les villes du pays.
Pour 2025, nous connaissons déjà la hausse minimale qui attend les propriétaires. Mais elle pourrait bien encore augmenter en fonction de certains facteurs. La raison de cette hausse quasi inéluctable réside dans le calcul des valeurs cadastrales, qui, elles, sont directement liées à l’inflation.
Autrement dit, c’est l’inflation mesurée chaque novembre par l’Insee qui fixe l’augmentation minimale de la taxe foncière pour l’année suivante. Ce système d’indexation automatique assure que l’impôt connaîtra une revalorisation régulière, peu importe l’état du marché.
Le taux minimum imposé aux propriétaires en 2025
Les propriétaires français devront encore composer avec une nouvelle hausse de leur taxe foncière en 2025. En 2023, l’augmentation avait été de 7,1 %, alignée sur l’inflation de 7,1 % enregistrée en novembre 2022. L’année suivante, en 2024, la hausse était de 3,9 %, en accord également avec l’inflation de novembre 2023.
Pour 2025, la tendance se poursuit. Selon l’Insee, l’inflation en novembre 2024 est de 1,3 %. Cela signifie donc que la taxe foncière augmentera d’au moins 1,3 % l’année prochaine. Concrètement, cela se traduira par une hausse du montant moyen de la taxe foncière.
Il passera de 1 074 euros en 2024 à 1 088 euros en 2025, selon les estimations du Journal du Net.
Des hausses locales qui font mal aux propriétaires
Le taux de 1,3 % annoncé pour 2025 n’est qu’une estimation minimale. En réalité, chaque commune en France a la liberté d’ajuster ce taux et d’appliquer une augmentation au-delà du seuil de base. Ces ajustements locaux, souvent votés au niveau des municipalités, risquent d’alourdir encore la facture pour certains propriétaires.
Prenons l’exemple de Paris, où en 2023, la municipalité a décidé d’augmenter la taxe foncière de 51,9 %. En augmentant la hausse nationale de 7,1 %, les propriétaires parisiens ont vu leur taxe foncière s’envoler de 59 % en une seule année. Les ménages se retrouvent donc à payer bien plus que la hausse minimale prévue.