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Les automobilistes sont-ils vraiment conscients des nouvelles infractions qui fleurissent sur les routes ? Si nous scrutons les chiffres récents, une infraction particulière attire de plus en plus l’attention des autorités. Et les amendes qui en résultent sont loin d’être négligeables.
Avec la multiplication des caméras de surveillance et des contrôles renforcés, ces comportements risquent de coûter cher. Plus de 500 000 contraventions en une seule année, pour ce comportement de plus en plus fréquent, pourraient bien vous coûter cher ! Mais de quelle infraction s’agit-il exactement ?
De plus en plus d’automobilistes verbalisés
L’an dernier, les chiffres révélés par Auto Plus étaient stupéfiants. Plus de 43 millions de contraventions en France, entre les infractions au Code de la route et les forfaits de post-stationnement !
Pourquoi les automobilistes semblent-ils de plus en plus attirés par les radars et les caméras de surveillance ? Est-ce la pression du trafic qui rend les conducteurs plus nerveux, ou y a-t-il une autre explication derrière cette explosion des verbalisations ?
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La réponse pourrait bien se trouver dans l’augmentation des dispositifs de surveillance et dans l’évolution des comportements sur la route.
Les automobilistes d’aujourd’hui ne roulent plus dans l’anonymat. Les caméras de surveillance se multiplient à travers les villes, scrutant chaque coin de rue, et le moindre écart est désormais instantanément capté.
Parmi les millions d’infractions relevées, les forfaits de post-stationnement (FPS) ont notamment explosé à 13,6 millions.
À la neuvième place du classement
Bien que l’excès de vitesse reste l’infraction la plus fréquente, d’autres comportements continuent de croître. Parmi les infractions qui connaissent la plus forte augmentation, nous trouvons la circulation sur une voie réservée aux bus.
En 2023, les autorités ont enregistré 521 461 verbalisations pour cette faute. Il faut admettre que ce chiffre se rapproche de l’usage du téléphone au volant, avec 555 146 contraventions.
Mais ce qui est particulièrement frappant, c’est que l’infraction liée à ces voies réservées a bondi de 27,6% en un an. Cela représente environ 110 000 cas supplémentaires par rapport à 2022. Ce comportement est surtout fréquent en milieu urbain.
Des automobilistes mieux surveillés
Les automobilistes sont-ils de plus en plus pressés sur la route ? C’est possible, mais la véritable raison derrière l’augmentation des contraventions réside ailleurs.
Les municipalités ont en fait massivement déployé des caméras de surveillance pour scruter chaque coin de rue. Et ces dispositifs jouent un rôle clé dans la détection des infractions, comme celle d’emprunter les voies réservées aux bus.
Les conducteurs se servent souvent de cette voie pour éviter les embouteillages. Pourtant, avec la multiplication des caméras, ces comportements risquent de coûter cher. Cette explosion des amendes pour avoir roulé sur une voie réservée aux bus profite grandement aux caisses de l’État. Mais elle pèse lourdement sur le budget des automobilistes.
Une amende de 135 euros
L’amende pour cette infraction atteint 135 euros, que ce soit pour les conducteurs ou les motards fautifs. Avec l’intensification des contrôles, les automobilistes n’ont d’autre choix que de redoubler de prudence pour éviter de voir leur portefeuille allégé.
Dans un contexte où les contrôles deviennent de plus en plus fréquents, les automobilistes doivent donc être particulièrement vigilants. La tentation d’emprunter une voie réservée au transport en commun pour gagner quelques minutes peut rapidement se transformer en un coût bien plus élevé.
